03. Éduquer à l’éthique et au respect de l’autre
Les citoyens d’aujourd’hui et ceux de demain doivent être informés et sensibilisés aux conséquences de nos choix et modes de vie sur des milliards d’êtres vivants sensibles, et sur l’avenir de notre humanité.
Dès l’école, l’enseignement doit éduquer à l’éthique et au respect de l’autre. La première étape est de restaurer le statut « d’autre » aux animaux.
Les enseignements doivent être mis à jour, au regard notamment de l’évolution de notre connaissance et de notre compréhension des autres animaux. Cet apprentissage doit sortir du registre de la seule biologie et intégrer des données de psychologie et de sociologie. Ces cinquante dernières années, l’éthologie a remis en cause la représentation qui était véhiculée concernant les animaux. Désormais, ils ne sont plus appréhendés comme des automates uniquement soumis aux impératifs biologiques de leur espèce. Ils sont des individus, que la science a enfin reconnus comme sensibles, dotés d’une complexité psychologique et sociologique. Ils sont aussi des acteurs de l’environnement au même titre que les humains.
Ces nouvelles connaissances doivent infuser dans l’ensemble de la société afin qu’elles soient prises en compte, et tout particulièrement par les professionnels amenés à travailler au contact d’animaux ou gérer des situations en lien avec les animaux (éleveurs, policiers, douaniers, juges…).
Nous proposons :
- Réintégrer et développer dans tous les programmes scolaires et dans toutes les filières un enseignement au respect des animaux, ainsi qu’une initiation à l’éthologie.
Introduire dans les programmes scolaires des collèges et lycées une connaissance détaillée des animaux ne les réduisant pas à la simple approche biologique, mais en englobant leur sensibilité, leurs capacités cognitives et sociales.
- Introduire un socle d’apprentissage fondamental d’éthologie, dans les filières professionnelles débouchant sur les métiers en contact avec des animaux.
- Préserver le milieu scolaire de l’intrusion, directe ou indirecte, de représentants d’intérêts privés (comme la promotion de la chasse ou des produits d’origine animale) compromettant l’intérêt général (atteinte aux animaux, à l’environnement, aux humains).
- Sanctionner les établissements ne respectant pas la neutralité exigée.
- Interdire toute dissection d’animaux (vertébrés et invertébrés) dans les enseignements primaires et secondaires.
- Intégrer un module de droit animal dans la formation des professionnels de la justice (facultés de droit, écoles d’avocats, École nationale de la magistrature…).
- Instaurer des cours de cuisine végétale à partir du CP et jusqu’au baccalauréat dans toutes les filières.
- Instaurer dans les filières de formation en hôtellerie-restauration des cours de cuisine dont la moitié seront consacrés à la cuisine végétale.
- Inclure, au côté du français et des mathématiques, dans le cursus général de tous les élèves, dès la 6e, l’éducation à la citoyenneté, aux institutions de la République et à leur fonctionnement. Cette discipline fera partie de toutes les épreuves diplômantes, avec un coefficient important.
- Mener des actions de sensibilisation auprès du grand public concernant l’impact de la consommation de protéines animales sur les animaux eux-mêmes, sur le climat et sur la santé humaine.
(Source: programme Parti animaliste 2022)
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