Justification de la note
Sans vidéosurveillance ni droit de visite inopinée des parlementaires, il paraît difficile de s'assurer qu'une partie de ces subventions contribuera à réduire les souffrances des animaux dans les abattoirs
Dans les 100 milliards d’euros du plan de relance annoncé ce jeudi, il y en a aussi un peu pour les animaux. Une enveloppe de 250 millions d’euros doit servir à aider les éleveurs à sortir de l’élevage intensif, mais aussi à moderniser les abattoirs. (...) La transparence de la filière de l’abattage est un sujet bien plus sensible. Elle est souvent résumée à l’instauration de la vidéosurveillance en abattoirs, l’une des mesures fortes que proposait Olivier Falorni. Votée par l’Assemblée nationale en janvier 2017, elle avait finalement été abandonnée dans le projet de loi qu’avait présenté Stéphane Travert – alors ministre de l’Agriculture –, début 2018.
(extrait de l'article de 20 minutes)
Le plan vise à soutenir l’investissement pour améliorer la compétitivité des entreprises, notamment par la création ou la modernisation d’outils d’abattage et de découpe, tout en accompagnant la segmentation de l’offre et la création de valeur ajoutée.
(site du ministère de l'Economie)
130 millions d’euros seront spécifiquement dédiés la modernisation des abattoirs et aux outils de première transformation. (...) Le gouvernement fait le choix de l’appel à projets pour mettre en œuvre ce plan de relance. (...) Nous sommes en droit de douter également, de par la méthode et les délais, de la capacité du gouvernement à réellement utiliser l’enveloppe prévue de 130 millions d’euros. En outre, les détails de ce plan de relance ne nous permettent pas de savoir quelle part réelle de l’enveloppe bénéficiera à la mise aux normes des abattoirs et à la protection animale, ni quelle part reviendra aux établissements qui en ont le plus besoin.
(extrait de l'article de l'AFAAD)
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