Question écrite n° 00956 de M. Max Brisson sénateur (Pyrénées-Atlantiques - Les Républicains) :
M. Max Brisson appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire à propos de la crise qui touche actuellement la filière porcine.
Avec un prix moyen au cadran depuis le début de l'année de 1,367 euros le kilo, les éleveurs n'arrivent plus à faire face à certaines dépenses et à vivre dignement de leur métier.
En outre, les éleveurs font également face à l'augmentation du prix des matières premières. Ainsi, le coup alimentaire a augmenté de 11 % par rapport à 2020 et cette hausse affecte donc le coup de production d'environ 5 %. Parallèlement, les cours du porc ne cessent de décroître depuis 2021, causant une baisse de 6 % des cotations, engendrée, par une surproduction européenne pour la filière porcine.
De plus, les éleveurs font face à une augmentation majeure du coût de l'alimentation de leurs animaux, ce qui aggrave une situation déjà précaire depuis de nombreuses années. Les crises à répétition que déplore cette filière ne trouvent, pour l'instant, aucune solution viable et elles entraînent des conditions de travail déplorables pour l'ensemble des professionnels de la filière.
Aussi, face à cette situation préoccupante dans laquelle se trouve la filière porcine, il interroge le Gouvernement à propos des mesures qu'il envisage de mettre en œuvre pour pallier durablement les problématiques rencontrées par la filière.
Question écrite n° 01123 de M. Serge Mérillou sénateur (Dordogne - SER) :
M. Serge Mérillou attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la situation du secteur de l'élevage porcin.
En 2021, la filière fait face à une surproduction au niveau européen. En douze mois, dans l'Union européenne, les abattages de porcs ont augmenté de 3,7 % en volume et de 2,9 % en tête.
En France, le volume a augmenté de 0,6 %. Les éleveurs français ne sont donc pas responsables de la surproduction européenne. Pourtant, ils en subissent les conséquences à travers la chute du cours du porc.
Aujourd'hui, le prix moyen est de 1,367 euros/kg. Ce montant est trop faible pour permettre aux éleveurs de vivre dignement de leur métier, nourrir leurs bêtes, garantir leur bien être et produire une viande de qualité. Pire, cette chute du cours va de pair avec une augmentation du prix des matières premières (+ 11 % en 2020) qui impacte directement le coût de production d'environ 5 %.
Face à cette situation insoutenable pour les éleveurs porcins, il lui demande quelles mesures il envisage pour leur venir en aide. Il lui demande également si des aides telles que celles apportées aux filières bovines et viticoles sont possibles et si le Gouvernement compte profiter de la présidence de l'Union européenne pour que les éleveurs et les agriculteurs ne soient plus une simple variable d'ajustement des prix.
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