Question avec demande de réponse écrite à la Commission des Eurodéputés :
Annika Bruna (ID), Virginie Joron (ID), Julie Lechanteux (ID), Ivan Vilibor Sinčić (NI), Angel Dzhambazki (ECR), Aurelia Beigneux (ID)
Un article(1) publié récemment tend à démontrer que la COVID-19 s’est probablement développée dans les élevages de visons en Chine, avant de se répandre ensuite chez l’homme.
La Chine élève des millions de visons, renards et chiens viverrins dans des élevages intensifs qui concentrent parfois plus de 100 000 têtes.
Ces élevages facilitent le développement des maladies, en raison de la promiscuité et du manque d’hygiène.
La COVID-19 peut y être transmise par les chauves-souris qui s’abritent dans les hangars d’élevage où elles peuvent uriner et déféquer sur les animaux en cage qu’elles surplombent.
Ajoutons que les animaux à fourrure favorisent les mutations, comme on l’a constaté dans les élevages de visons en Europe. Il faut agir pour éviter que les élevages d’animaux à fourrure ne soient à l’origine de nouvelles pandémies.
La Commission est priée de répondre aux questions suivantes:
1. Les enquêteurs de l’Organisation mondiale de la santé sont arrivés le 14 janvier 2021 en Chine. La Commission agit-elle auprès des autorités chinoises pour assurer toute liberté à ces enquêteurs, afin qu’ils déterminent les origines de l’épidémie de COVID-19?
2. La Commission est-elle favorable à l’interdiction, à terme, de toute production mais aussi de toute importation de fourrures?
Commentez directement sur leurs pages Facebook