Question écrite de M. Dimitri Houbron député (Agir ensemble - Nord ) :
M. Dimitri Houbron attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'offre végétarienne au sein des établissements du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS). L'augmentation de la part de protéines végétales dans l'alimentation est préconisée par de nombreux scientifiques et institutions nationales, européennes et internationales afin d'améliorer la santé publique et de lutter contre le changement climatique. Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation préconise également la consommation des protéines végétales en restauration collective, ainsi qu'en témoignent l'action 24 du plan national alimentaire et la stratégie nationale de relance par les protéines végétales. Malgré l'annonce à la rentrée 2017 par le CNOUS de la mise en place d'un menu végétarien quotidien, de nombreux étudiants et étudiantes regrettent que cette offre soit souvent assimilée aux garnitures (féculents et légumes), au détriment des protéines. Cette composition nutritionnelle n'apparaît pas optimale pour garantir l'équilibre alimentaire des étudiants et des étudiantes souhaitant adopter un régime végétarien. Il l'interroge sur les intentions du Gouvernement pour améliorer l'offre de menus végétariens à base de protéines végétales au sein des restaurants et des cafétérias du CNOUS.
Question écrite de Mme Michèle de Vaucouleurs députée (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés - Yvelines ) :
Mme Michèle de Vaucouleurs attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'offre végétarienne au sein des établissements du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS). L'augmentation de la part de protéines végétales dans l'alimentation est l'une des mesures urgentes préconisées par de nombreux scientifiques et institutions nationales, européennes et internationales pour améliorer la santé publique et lutter contre le changement climatique. Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation préconise aussi la consommation des protéines végétales en restauration collective (action 24 du plan national alimentaire et stratégie nationale de relance par les protéines végétales). Malgré l'annonce à la rentrée 2017 d'un menu végétarien quotidien par le CNOUS, de nombreux étudiants et étudiantes regrettent que cette offre soit souvent assimilée aux garnitures, c'est-à-dire les féculents et les légumes (comme au CROUS d'Aix-Marseille-Avignon où cette formule y est ainsi décrite sur leur site début novembre 2020). Un tel plat principal, juste appauvri, n'est ni équilibré, ni roboratif, ni attrayant. Pourtant, quand l'offre végétarienne est de qualité et mise en avant, entre 20 et 30 % des convives la choisissent. Ainsi, il serait possible qu'au moins un tiers du total des 70 millions de repas annuels des CROUS répondent aux attentes et soient écologiquement responsables, comme c'est déjà le cas dans certains restaurants universitaires français. Elle l'interroge donc sur les intentions du Gouvernement pour généraliser l'offre de menus végétariens de qualité à base de protéines végétales, au sein des restaurants et des cafétérias du CNOUS.
Question écrite de Mme Stéphanie Atger députée (La République en Marche - Essonne ) :
Mme Stéphanie Atger appelle l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'offre végétarienne au sein des établissements du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous). L'augmentation de la part de protéines végétales dans l'alimentation est l'une des mesures urgentes préconisées par de nombreux scientifiques et institutions nationales, européennes et internationales pour améliorer la santé publique et lutter contre le changement climatique. Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation préconise également la consommation de protéines végétales en restauration collective, que ce soit à travers l'action n° 24 du plan national alimentaire ou encore dans le cadre de la stratégie nationale de relance par les protéines végétales. Malgré l'annonce à la rentrée 2017 d'un menu végétarien quotidien par le Cnous, il apparaît que cette offre est souvent assimilée aux garnitures, c'est à dire les féculents et les légumes, comme le décrit le Crous d'Aix-Marseille-Avignon, où cette formule est décrite sur son site début novembre 2020. Ainsi, grâce à une offre végétarienne de plus grande qualité, il apparaît possible qu'au moins un tiers du total des 69 millions de repas annuels des Crous répondent aux attentes et soient écologiquement responsables, comme c'est déjà le cas dans certains restaurants universitaires français. Elle l'interroge donc sur les intentions du Gouvernement pour généraliser l'offre de menus végétariens de qualité à base de protéines végétales au sein des restaurants et des cafétérias du Cnous.
Question écrite de Mme Séverine Gipson députée (La République en Marche - Eure ) :
Mme Séverine Gipson attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'offre de plats végétariens au sein des établissements du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS). L'augmentation de la part de protéines végétales dans l'alimentation est l'une des mesures urgentes préconisés par de nombreux scientifiques et institutions nationales, européennes et internationales pour améliorer la santé publique et lutter contre le changement climatique. Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation préconise aussi la consommation des protéines végétales en restauration collective. Malgré l'annonce à la rentrée 2017 d'un menu végétarien quotidien par le CNOUS, de nombreux étudiants et étudiantes regrettent que cette offre soit souvent assimilée aux garnitures, c'est-à-dire les féculents et les légumes. Un tel plat principal, juste appauvri, n'est ni équilibré, ni roboratif, ni attrayant. Pourtant, quand l'offre de plats végétariens est de qualité et mise en avant, entre 20 % et 30 % des convives les choisissent. Ainsi, il serait possible qu'au moins un tiers du total des 70 millions de repas annuels des CROUS répondent aux attentes et soient écologiquement responsables, comme c'est déjà le cas dans certains restaurants universitaires français. Elle l'interroge donc sur les intentions du Gouvernement pour généraliser l'offre de menus végétariens à base de protéines végétales, au sein des restaurants et des cafétérias du CNOUS.
Question écrite de M. Jean-Luc Lagleize député (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés - Haute-Garonne ) :
M. Jean-Luc Lagleize appelle l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la nécessité d'accroître l'offre d'alimentation végétale au sein des établissements du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS). L'augmentation de la part de protéines végétales dans l'alimentation est l'une des mesures urgentes préconisées par de nombreux scientifiques et institutions nationales, européennes et internationales pour améliorer la santé publique et lutter contre le changement climatique. Or de nombreux usagers des établissements du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) regrettent que l'offre de menus végétariens au quotidien soit trop limitée, peu attrayante, ni variée ni équilibrée. Pourtant, selon certains chiffres, le menu végétarien représenterait entre 20 et 30 % du total des plats dans les restaurants universitaires qui le proposent. Ainsi il serait possible qu'au moins un tiers du total des 70 millions de repas annuels des CROUS soient écologiquement responsables, comme c'est déjà le cas dans certains restaurants universitaires français. Il l'interroge donc sur les intentions du Gouvernement pour accroître l'offre de menus végétariens au sein des restaurants du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS).
Question écrite de Mme Danièle Obono députée (La France insoumise - Paris ) :
Mme Danièle Obono attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur l'offre végétarienne au sein des établissements du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS). L'augmentation de la part de protéines végétales dans l'alimentation est l'une des mesures urgentes préconisées par de nombreux scientifiques et institutions nationales, européennes et internationales pour améliorer la santé publique et lutter contre le changement climatique. Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation préconise aussi la consommation des protéines végétales en restauration collective (plan national alimentaire action 24 et stratégie nationale de relance par les protéines végétales). Malgré l'annonce à la rentrée 2017 d'un menu végétarien quotidien par le CNOUS, de nombreux étudiants et étudiantes regrettent que cette offre soit souvent assimilée aux garnitures, c'est-à-dire aux féculents et aux légumes (comme au CROUS d'Aix-Marseille-Avignon où cette formule y est ainsi décrite sur leur site début novembre 2020). Un tel plat principal, juste appauvri, n'est ni équilibré, ni roboratif, ni attrayant. Pourtant, quand l'offre végétarienne est de qualité et mise en avant, entre 20 % et 30 % des convives la choisissent. Ainsi il serait possible qu'au moins un tiers du total des 70 millions de repas annuels des CROUS répondent aux attentes et soient écologiquement responsables, comme c'est déjà le cas dans certains restaurants universitaires français. Elle l'interroge donc sur les intentions du Gouvernement quant à la généralisation de l'offre de menus végétariens de qualité, à base de protéines végétales, au sein des restaurants et des cafétérias du CNOUS.
Question écrite n° 18099 de M. Arnaud Bazin sénateur (Val-d'Oise - Les Républicains) :
Monsieur Arnaud Bazin attire l'attention de madame la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, sur l'intérêt certain de l'augmentation de la part des protéines végétales dans l'alimentation. L'augmentation de l'apport végétal est en effet l'une des mesures urgentes préconisées par le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), par l'organisation pour l'alimentation et l'agriculture des nations unies (FAO) et par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence spécialisée de l'organisation mondiale de la santé (OMS) pour la recherche sur le cancer. Cette mesure vise à la fois à assurer une nutrition adéquate, équilibrée et non délétère, et à limiter l'impact de l'agriculture sur l'environnement et la santé. Diverses études confirment qu'une alimentation riche en fruits et légumes diminue les risques carcinogènes liés à l'apport élevé de fer héminique apporté sous forme d'hémoglobine. Outre la diminution de fer héminique ingéré, puisqu'absent des assiettes végétales, l'apport de végétaux permet, via les antioxydants qu'ils contiennent, de lutter contre la peroxydation des lipides au pouvoir carcinogène établi. Les experts ont conclu entre-autre que, chaque portion de cinquante grammes de viande transformée consommée quotidiennement accroit le risque de cancer colorectal de 18 %. D'autre part, substituer une part des protéines animales par des protéines végétales, participe à limiter l'élevage intensif source d'épidémies, zoonotiques pour certaines, et d'antibiorésistances. L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) recommande également, pour les mêmes raisons, de consommer plus de céréales, de légumineuses, de noix, de légumes et de fruits. En outre, un plat d'origine végétale émet 60 % de gaz à effet de serre de moins qu'un plat carné. Massifier le choix végétal est donc à le fois une politique publique de santé et une politique publique de développement durable particulièrement efficace en restauration collective. C'est aussi une politique d'intérêt économique non négligeable compte tenu du moindre coût, à valeur nutritionnelle équivalente, de la protéine végétale comparativement à la protéine animale. Par ailleurs, la demande des usagers, et notamment des étudiants, est forte et croissante. Elle répond aussi bien à des convictions culturelles et religieuses, qu'à des préoccupations morales ou plus simplement à des choix de vie ou des préférences gustatives. L'alimentation végétale est ici la seule à pouvoir satisfaire ces différentes attentes. L'offre culinaire des CROUS gagnerait donc grandement à inclure un menu à base de protéines végétales, disponible quotidiennement dans tous les points de restauration, cuisiné avec soin, équilibré, et présenté systématiquement aux usagers au lieu d'être une option. Ainsi, on pourrait se fixer comme objectif qu'au moins un tiers du total des soixante-dix millions de repas annuels des CROUS soit sanitairement et écologiquement responsable, comme c'est déjà le cas dans certains restaurants universitaires français. Il lui demande donc si elle compte développer une offre végétarienne riche en protéines végétales dans l'offre alimentaire des restaurants universitaires et cafétérias des CROUS. Dans cette éventualité, il souhaiterait savoir quelles dispositions seront prises à cette fin et selon quel calendrier.
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