Élevage

Alain Marty s'inquiète du projet de ferme-usine des 1000 vaches et de l'industrialisation de l'agriculture

Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Élevage intensif Nationale

Justification de la note

positif mais sans préoccupation pour les animaux

il lui demande ainsi si une telle décision ne risque pas d'orienter notre agriculture nationale vers un modèle intensif, proche de ceux présents aux États-unis, et allant à l'encontre des politiques engagées répondant aux exigences d'une agriculture durable, responsable, économiquement productive et respectueuse de l'environnement.
extrait de la question (réponse du gouvernement)

Question Parlementaire de Alain Marty, député de Moselle :

M. Alain Marty attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur l'arrêté préfectoral pris le 1er février 2013, permettant l'installation d'une exploitation de 500 vaches dans le département de la Somme en Picardie. Bien que le projet initial qui prévoyait près de 1 750 bovins avec un méthaniseur d'une puissance de 1,4 MW ait été réduit, et que les mesures de protection de l'environnement aient été considérablement renforcées, les inquiétudes légitimes des opposants à ce projet restent néanmoins en suspens et toujours nombreuses. En effet, il s'agira toujours d'un élevage intensif qui génèrera des risques et des nuisances, certes normales en milieu agricoles, mais plus importantes que pour un élevage classique. Il souhaite par ailleurs rappeler qu'actuellement, en France, le cheptel moyen par exploitation est proche de 60 bêtes. Il s'agirait de fait, si ce projet devait voir le jour, d'un véritable bouleversement dans nos modes de production. Par ailleurs, alors que l'actualité démontre jour après jour toute l'importance d'une agriculture raisonnée, remettant une qualité au cœur des modes de production, de fabrication et des produits, il lui demande ainsi si une telle décision ne risque pas d'orienter notre agriculture nationale vers un modèle intensif, proche de ceux présents aux États-unis, et allant à l'encontre des politiques engagées répondant aux exigences d'une agriculture durable, responsable, économiquement productive et respectueuse de l'environnement.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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Attentes citoyennes

44%

des Français
estiment que le « bien-être » des animaux de ferme n'est pas assuré aujourd'hui en France

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84%

des Français
sont favorables à l’interdiction de l’élevage intensif

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