Projet de loi
Lutte contre le dérèglement climatique
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 667 , 666 , 634, 635, 649, 650)
N° 281
8 juin 2021
AMENDEMENT
présenté par
C
G
M. BAZIN
ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59 BIS A
Après l’article 59 bis A
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Les formations initiales et continues relatives à la santé, dont un décret détermine la liste, intègrent dans leurs référentiels un module sur l’équilibre nutritionnel végétarien, notamment à base de protéines végétales, et ses atouts par rapport à la santé et à l’environnement. Elles promeuvent également une diversification des protéines afin de rééquilibrer les apports en protéines végétales et animales.
Ces mesures sont effectives deux ans après la promulgation de la loi.
Objet
L’intégration des repas végétariens à base de protéines végétales (céréales complètes et légumes secs notamment) doit dépasser le cadre de convictions personnelles, le cadre d’un milieu social ou culturel afin d’être proposé à l’ensemble de la population.
Les référentiels de formation en santé doivent être mis à jour pour prendre en compte les recommandations de l’ANSES et du HCSP et aborder les impacts de l’alimentation sur la santé humaine et, dans le contexte d’« Une seule santé », ses impacts sur la santé animale et l’environnement.
La troisième cause d’apparition de cancers étant liée à l’insuffisante végétalisation de l’alimentation selon le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC), proposer davantage de repas végétariens et diminuer la consommation de protéines animales au profit des protéines végétales est une question de santé publique.
Actuellement, les professionnels de santé conçoivent le végétarisme comme un régime d'exclusion issu d’une volonté individuelle et n’ont pas les outils pour accompagner ces évolutions. Il s’agit pourtant de montrer que les repas végétariens ont des bénéfices pour tous en matière de santé publique, de santé environnementale, et d'impact environnemental. Plutôt que d’insister sur les risques de l’alimentation végétarienne, il s’agit de montrer quel est son équilibre et ses atouts, en particulier en prévention de certaines pathologies ( pathologies cardio-vasculaires, cancer, diabète de type 2, etc.).
Par ailleurs, il faut souligner que l’indépendance protéique nationale et l’apport naturel d’azote dans les terres par la culture des légumineuses rendent nécessaire leur production. Les scientifiques montrent que le facteur le plus durable dans l'alimentation est sa végétalisation. Pour le climat et la préservation des ressources agricoles, forestières et marines, l’augmentation des végétaux dans le bol alimentaire est donc aussi indispensable que pour des raisons de santé publique.
Mais l’augmentation des végétaux dans notre modèle alimentaire ne peut pas être portée par les seuls professionnels de la restauration. Elle doit être comprise, et accompagnée, par l’ensemble des acteurs de santé qui sont des interlocuteurs des cuisiniers et des individus dans la végétalisation de l’alimentation.
Projet de loi
Lutte contre le dérèglement climatique
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 667 , 666 , 634, 635, 649, 650)
N° 1665
10 juin 2021
AMENDEMENT
présenté par
C
G
MM. FICHET, MONTAUGÉ, GILLÉ, Joël BIGOT et KANNER, Mmes ARTIGALAS et BLATRIX CONTAT, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, REDON-SARRAZY et TISSOT, Mme BONNEFOY, MM. DAGBERT et DEVINAZ, Mme Martine FILLEUL, MM. HOULLEGATTE et JACQUIN, Mme PRÉVILLE
et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain
ARTICLE 59 BIS A
Après le mot :
cuisine
insérer les mots :
et à la santé
Objet
L'article 59 bis A vise à prévoir que les formations relatives à la cuisine intègrent, dans leurs référentiels, des modules sur les bénéfices en matière de santé et d'environnement de la diversification des sources de protéines en alimentation humaine.
Les auteurs de cet amendement estiment nécessaires d'étendre son champ aux formations relatives à la santé.
Actuellement, les référentiels des formations professionnelles de santé (médecins, nutritionnistes, diététiciens).. n’ont pas évolué dans le sens d'une meilleure prise en compte des recommandations nutritionnels actuelles en matière de consommation de fruits et légumes, de légumineuses ou d'oléagineux. Ils apparaissent donc en décalage avec cette évolution profonde des pratiques et des recommandations.
À titre d’exemple, les diplômes de diététique sont suffisamment larges pour expliquer l’intérêt des protéines végétales, mais pas suffisamment explicites pour modifier les pratiques. Plus globalement, les formations dans le domaine de la santé présentent les protéines végétales et les repas végétariens par rapport à leur risque plutôt que de souligner leurs bienfaits ou d’expliquer les conditions de leur équilibre. Ces manques dans les formations initiales et continues rendent difficiles l’accompagnement de la transition de nos modèles alimentaires. Peu de professionnels sont capables de conseiller les élus, d’accompagner les territoires ou encore d’accompagner correctement les personnes souhaitant réduire leur consommation de protéines animales.
Projet de loi
Lutte contre le dérèglement climatique
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 667 , 666 , 634, 635, 649, 650)
N° 724
9 juin 2021
AMENDEMENT
présenté par
C
G
Mme PRÉVILLE
ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59
Après l’article 59
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Les formations initiales et continues relatives à la santé intègrent dans leurs référentiels un module sur l’équilibre nutritionnel végétarien, notamment à base de protéines végétales, et ses atouts par rapport à la santé et à l’environnement. Elles promeuvent également une diversification des protéines afin de rééquilibrer les apports en protéines végétales et animales.
Ces mesures sont effectives deux ans après la promulgation de la présente loi.
Objet
L’intégration des repas végétariens à base de protéines végétales (céréales complètes et légumes secs notamment) doit dépasser le cadre de convictions personnelles, le cadre d’un milieu social ou culturel afin d’être proposé à l’ensemble de la population. Les référentiels de santé doivent tenir compte et enseigner les impacts de l’alimentation sur l’environnement compte tenu de l’interdépendance entre la santé humaine, animale et planétaire, et compte tenu de l’urgence climatique. Les référentiels de formation en santé doivent être mis à jour pour prendre en compte les recommandations de l’ANSES et du HCSP et pour aborder, sous un angle préventif, les impacts de l’alimentation sur la probabilité de développer des maladies chroniques.
D’un point de vue sanitaire, la troisième cause d’apparition de cancers étant liée à l’insuffisante végétalisation de l’alimentation selon le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC), proposer davantage de repas végétariens et diminuer la consommation de protéines animales au profit des protéines végétales est une question de santé publique.
Actuellement, les professionnels de santé conçoivent le végétarisme comme un régime d’exclusion issu d’une volonté individuelle et n’ont pas les outils pour accompagner ces évolutions. Il s’agit pourtant de montrer que les repas végétariens ont des bénéfices pour tous en matière de santé publique, de santé environnementale, et d’impact environnemental. Plutôt que d’insister sur les risques de l’alimentation végétarienne, il s’agit de montrer quel est son équilibre et ses atouts, en particulier en prévention de certains maux (maladies cardio- vasculaires, cancer, diabète de type 2, etc).
Par ailleurs, il faut souligner que l’indépendance protéique nationale et l’apport naturel d’azote dans les terres par la culture des légumineuses rendent nécessaire leur production. Les scientifiques montrent que le facteur le plus durable dans l’alimentation est sa végétalisation. Pour le climat et la préservation des ressources agricoles, forestières et marines, l’augmentation des végétaux dans le bol alimentaire est donc aussi indispensable que pour des raisons de santé publique.
Mais l’augmentation des végétaux dans notre modèle alimentaire ne peut pas être portée par les seuls professionnels de la restauration. Elle doit être comprise, et accompagnée, par l’ensemble des acteurs de santé qui sont des interlocuteurs des cuisiniers et des individus dans la végétalisation de l’alimentation.
Projet de loi
Lutte contre le dérèglement climatique
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 667 , 666 , 634, 635, 649, 650)
N° 1246
10 juin 2021
AMENDEMENT
présenté par
C
G
M. GUERRIAU
ARTICLE 59
Après l’alinéa 8
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« …. – Les formations initiales et continues relatives à la santé intègrent dans leurs référentiels un module sur l’équilibre nutritionnel végétarien, notamment à base de protéines végétales, et ses atouts par rapport à la santé et à l’environnement. Elles promeuvent également une diversification des protéines afin de rééquilibrer les apports en protéines végétales et animales. Ces mesures sont effectives deux ans après la promulgation de la présente loi. »
Objet
Cet amendement vise à introduire un module sur l’équilibre nutritionnel végétarien dans les formations initiales et continues relatives à la santé.
La population est globalement peu sensibilisée aux questions de l’impact de l’alimentation sur la santé humaine et sur l’environnement. Chacun doit pouvoir établir ses choix de consommation à partir d’informations objectives. C’est pourquoi il parait opportun d’introduire des modules relatifs à ces enjeux dans les formations relatives à la santé. En effet, les professionnels de la santé sont les interlocuteurs directs de la population et sont les mieux placés pour sensibiliser les individus sur ces questions.
Cet amendement vise dont à ce que les référentiels de santé tiennent compte des impacts de l’alimentation sur l’environnement et la santé, à la lumière des avancées scientifiques.
Projet de loi
Lutte contre le dérèglement climatique
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 667 , 666 , 634, 635, 649, 650)
N° 1855
10 juin 2021
AMENDEMENT
présenté par
C
G
M. FÉRAUD, Mme de LA GONTRIE, MM. ANTISTE, BOURGI et COZIC, Mmes Martine FILLEUL, JASMIN, LE HOUEROU et LEPAGE, M. MARIE, Mme MEUNIER, M. MICHAU, Mme MONIER, M. PLA et Mmes PRÉVILLE et ROSSIGNOL
ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 59
Avant l’article 59
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au plus tard deux ans après la promulgation de la présente loi, les formations continues et initiales relatives à la santé intègrent dans leurs référentiels des modules sur les bénéfices en matière de santé et d’environnement de la diversification des sources de protéines en alimentation humaine. Un décret détermine les conditions d’application du présent article.
Objet
L’évolution des référentiels de formation est nécessaire et doit se faire en bonne intelligence, c’est-à-dire sans opposer les aliments d’origine végétale et ceux d’origine animale. Il ne s’agit pas de ne plus consommer plus de viande mais qu’elle soit de meilleure qualité, au profit des légumineuses. En effet, le Haut conseil de la santé publique ainsi que l’ANSES recommandent de consommer plus de fruits et légumes, plus de légumineuses et plus d’oléagineux dans l’alimentation. Principalement pour des raisons de santé, les attentes de la population française évoluent : plus d’un quart des Français se déclare aujourd’hui flexitarien, c’est-à-dire dans une réduction des quantités de viande consommées au profit de produits de qualité. Au-delà des questions de santé, la végétalisation de notre alimentation et la montée en gamme des produits d’origine animale constituent une recommandation de scientifiques du monde entier. Or, les référentiels des formations professionnelles de santé (pour devenir médecins, nutritionnistes, diététiticiens... n’ont pas évolué en ce sens et sont donc aujourd’hui en décalage avec cette évolution profonde des pratiques et des recommandations sanitaires.
À titre d’exemple, les diplômes de diététique sont suffisamment larges pour expliquer l’intérêt des protéines végétales, mais pas suffisamment explicites pour modifier les pratiques. Plus globalement, les formations dans le domaine de la santé présentent les protéines végétales et les repas végétariens par rapport à leur risque plutôt que de souligner leurs bienfaits ou d’expliquer les conditions de leur équilibre. Ces manques dans les formations initiales et continues rendent difficiles l’accompagnement de la transition de nos modèles alimentaires. Peu de professionnels sont capables de conseiller les élus, d’accompagner les territoires ou encore d’accompagner correctement les personnes souhaitant réduire leur consommation de protéines animales.
L’évolution des référentiels de formation est nécessaire et doit se faire en bonne intelligence, c’est-à-dire sans opposer les aliments d’origine végétale et ceux d’origine animale. Il ne s’agit pas de ne plus consommer plus de viande mais qu’elle soit de meilleure qualité, au profit des légumineuses. En effet, le Haut conseil de la santé publique ainsi que l’ANSES recommandent de consommer plus de fruits et légumes, plus de légumineuses et plus d’oléagineux dans l’alimentation. Principalement pour des raisons de santé, les attentes de la population française évoluent : plus d’un quart des Français se déclare aujourd’hui flexitarien, c’est-à-dire dans une réduction des quantités de viande consommées au profit de produits de qualité. Au-delà des questions de santé, la végétalisation de notre alimentation et la montée en gamme des produits d’origine animale constituent une recommandation de scientifiques du monde entier. Or, les référentiels des formations professionnelles de santé (pour devenir médecins, nutritionnistes, diététiticiens... n’ont pas évolué en ce sens et sont donc aujourd’hui en décalage avec cette évolution profonde des pratiques et des recommandations sanitaires.
À titre d’exemple, les diplômes de diététique sont suffisamment larges pour expliquer l’intérêt des protéines végétales, mais pas suffisamment explicites pour modifier les pratiques. Plus globalement, les formations dans le domaine de la santé présentent les protéines végétales et les repas végétariens par rapport à leur risque plutôt que de souligner leurs bienfaits ou d’expliquer les conditions de leur équilibre. Ces manques dans les formations initiales et continues rendent difficiles l’accompagnement de la transition de nos modèles alimentaires. Peu de professionnels sont capables de conseiller les élus, d’accompagner les territoires ou encore d’accompagner correctement les personnes souhaitant réduire leur consommation de protéines animales.
L’évolution des référentiels de formation est nécessaire et doit se faire en bonne intelligence, c’est-à-dire sans opposer les aliments d’origine végétale et ceux d’origine animale. Il ne s’agit pas de ne plus consommer plus de viande mais qu’elle soit de meilleure qualité, au profit des légumineuses. En effet, le Haut conseil de la santé publique ainsi que l’ANSES recommandent de consommer plus de fruits et légumes, plus de légumineuses et plus d’oléagineux dans l’alimentation. Principalement pour des raisons de santé, les attentes de la population française évoluent : plus d’un quart des Français se déclare aujourd’hui flexitarien, c’est-à-dire dans une réduction des quantités de viande consommées au profit de produits de qualité. Au-delà des questions de santé, la végétalisation de notre alimentation et la montée en gamme des produits d’origine animale constituent une recommandation de scientifiques du monde entier. Or, les référentiels des formations professionnelles de santé (pour devenir médecins, nutritionnistes, diététiticiens... n’ont pas évolué en ce sens et sont donc aujourd’hui en décalage avec cette évolution profonde des pratiques et des recommandations sanitaires.
À titre d’exemple, les diplômes de diététique sont suffisamment larges pour expliquer l’intérêt des protéines végétales, mais pas suffisamment explicites pour modifier les pratiques. Plus globalement, les formations dans le domaine de la santé présentent les protéines végétales et les repas végétariens par rapport à leur risque plutôt que de souligner leurs bienfaits ou d’expliquer les conditions de leur équilibre. Ces manques dans les formations initiales et continues rendent difficiles l’accompagnement de la transition de nos modèles alimentaires. Peu de professionnels sont capables de conseiller les élus, d’accompagner les territoires ou encore d’accompagner correctement les personnes souhaitant réduire leur consommation de protéines animales.
L’évolution des référentiels de formation est nécessaire et doit se faire en bonne intelligence, c’est-à-dire sans opposer les aliments d’origine végétale et ceux d’origine animale. Il ne s’agit pas de ne plus consommer plus de viande mais qu’elle soit de meilleure qualité, au profit des légumineuses. En effet, le Haut conseil de la santé publique ainsi que l’ANSES recommandent de consommer plus de fruits et légumes, plus de légumineuses et plus d’oléagineux dans l’alimentation. Principalement pour des raisons de santé, les attentes de la population française évoluent : plus d’un quart des Français se déclare aujourd’hui flexitarien, c’est-à-dire dans une réduction des quantités de viande consommées au profit de produits de qualité. Au-delà des questions de santé, la végétalisation de notre alimentation et la montée en gamme des produits d’origine animale constituent une recommandation de scientifiques du monde entier. Or, les référentiels des formations professionnelles de santé (pour devenir médecins, nutritionnistes, diététiticiens... n’ont pas évolué en ce sens et sont donc aujourd’hui en décalage avec cette évolution profonde des pratiques et des recommandations sanitaires.
À titre d’exemple, les diplômes de diététique sont suffisamment larges pour expliquer l’intérêt des protéines végétales, mais pas suffisamment explicites pour modifier les pratiques. Plus globalement, les formations dans le domaine de la santé présentent les protéines végétales et les repas végétariens par rapport à leur risque plutôt que de souligner leurs bienfaits ou d’expliquer les conditions de leur équilibre. Ces manques dans les formations initiales et continues rendent difficiles l’accompagnement de la transition de nos modèles alimentaires. Peu de professionnels sont capables de conseiller les élus, d’accompagner les territoires ou encore d’accompagner correctement les personnes souhaitant réduire leur consommation de protéines animales.
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