2. Mettre fin aux pratiques d’élevage douloureuses (castration à vif, écornage, gavage…).
(mesure n°2 du manifeste AnimalPolitique)
Réponse de Marine Le Pen :
Oui, certaines pratiques d’élevages sont particulièrement cruelles envers les animaux et doivent être interdites : je pense notamment à la castration, à la coupe des queues et au meulage des dents, qui sont la plupart du temps pratiqués sans anesthésie. Ces pratiques soulèvent plus globalement le problème de l’élevage intensif car c’est bien parce que les cochons sont entassés les uns sur les autres, stressés, qu’ils développent des comportements violents. Ces pratiques douloureuses seront donc interdites et nous devons favoriser le développement d’exploitations à taille humaine. La Politique Agricole Française donnera là encore aux éleveurs les moyens de moderniser leurs exploitations et de soutenir cette filière cruciale pour la France.
Je ne remettrai cependant pas en cause la pratique du gavage pour ne pas fragiliser plus encore nos producteurs de foie gras et pour qu’ils continuent d’exporter leurs produits dans le monde entier. J’encouragerai néanmoins les méthodes alternatives au gavage.
Réponse de Jean-Luc Mélenchon :
Beaucoup des pratiques d’élevage douloureuses sont liées aux exigences de l’élevage en batterie (castration à vif, équeutage, édentage…) et n’auront plus lieu de sévir dans un modèle agroécologique tel que nous l’entendons. Elles seront par ailleurs interdites légalement.
Réponse de Benoît Hamon :
La pratique du gavage est aujourd’hui contestée et considérée comme cruelle par beaucoup de citoyens. Nous devons réfléchir à des alternatives possibles et demander à l’INRA de travailler sur ce sujet. Je prendrai dans un premier temps des mesures pour supprimer l’utilisation de cages collectives et encourager la transition de la filière vers des pratiques compatibles avec le bien- être des palmipèdes.
Je proposerai de mettre en place un moratoire sur la pratique de la castration à vif, accompagné de la création d’une plateforme de coordination entre les différents acteurs de toute la chaine de production.
Je proposerai d’imiter nos amis allemands en utilisant là aussi le 2ème pilier de la PAC pour mettre en place un système de primes pour inciter les éleveurs à sortir des pratiques douloureuses.
Réponse d'Emmanuel Macron :
Nous sommes pour un réexamen du cadre réglementaire, européen et national, étant entendu que les différentes pratiques citées dans la question n’appellent pas la même appréciation.
Réponse de Philippe Poutou :
En ce qui concerne le gavage, nous ne plaçons pas sur le même plan le gavage artisanal dans des fermes autonomes et la filière du gavage industriel.
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