3. Limiter la durée des transports d’animaux vivants et mettre un terme à leur exportation hors de l’Union européenne.
(mesure n°3 du manifeste AnimalPolitique)
Réponse de Jean-Luc Mélenchon :
Nous voulons un modèle agricole centré au maximum sur les circuits courts.
Dans le cadre d’une politique de protectionnisme solidaire, les importations de biens (ou d’animaux) seront soumises à des taxes écologiques et sociales. Nous mettrons fin aux traités inégaux avec les pays en développement.
Enfin, l’abattage à la ferme sera autorisé pour éviter aux animaux le stress des déplacements.
Réponse de Philippe Poutou :
Nous sommes favorables à la limitation de la durée de transport des animaux. Quand les animaux doivent être transportés, ils doivent l’être dans des conditions qui n’entraînent pas de souffrances. Nous ne sommes pas favorables aux exportations ou aux importations de produits alimentaires et préférons favoriser les circuits courts (qui peuvent être transfrontaliers).
Nous ne comprenons pas votre proposition en ce qui concerne les exportations hors de l’Union européenne ; pour prendre un exemple, nous ne comprenons pas en quoi l’exportation vers la Suède à 2 000 km serait meilleure pour les animaux que l’exportation vers la Suisse limitrophe…
Réponse d'Emmanuel Macron :
Nous sommes favorables à un relèvement des exigences de bien-être animal, notamment en matière de transport des animaux. Nous ne sommes néanmoins pas favorable à l’interdiction de l’exportation des animaux vivants hors de l’UE, notamment pour les Etats aux frontières de l’Union.
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