Élevage

Aurélia Beigneux demande à la Commission d'interdire la castration à vif des porcelets à l'échelle de l'UE

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Personnalité politique (1)

Question parlementaire

Mutilations Européenne

Question avec demande de réponse écrite E-000395/2022 à la Commission de l'Eurodéputée Aurélia Beigneux :

Par un arrêté de février 2020, la castration à vif (sans anesthésie) des porcelets est interdite en France depuis le 1er janvier 2022. C’est là une avancée sur le terrain du bien-être animal puisque cette pratique était vecteur de souffrance insoutenable pour les animaux, en plus du stress très élevé qu’ils subissaient lors de cette pratique.
Cependant, les éleveurs pourront contourner cette règle par un arrêté du 17 novembre 2021, autorisant la castration des porcs réalisée selon deux protocoles autorisés: «soit de façon chirurgicale avec anesthésie et analgésie», soit par l’injection d’un vaccin visant à arrêter la production de testostérone par les testicules. En tout état de cause, ces alternatives entraînent des surcoûts pour les éleveurs.
Quant à l’Union européenne, bien qu’elle encourage la filière à revoir ses méthodes, elle autorise toujours la castration sans anesthésie jusqu’au septième jour du porcelet. Plusieurs pays ont décidé, eux-aussi, d’interdire cette pratique, comme la Norvège, la Suisse, et l’Allemagne.
Compte tenu de ce qui précède:
1. La Commission, considère-t-elle la castration à vif comme une source de souffrance animale?
2. Au vu des avancées majeures au sein de l’Union européenne sur ces thématiques, la Commission prévoit-elle un plan d’action commun avec les États membres?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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des Français
sont favorables à l'interdiction des mutilations des animaux (queue, oreilles, bec, testicules, dents, etc.) si ce n'est pas nécessaire pour protéger la sécurité des travailleurs/éleveurs (auquel cas un anesthésiant sera utilisé)

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84%

des Français
sont contre les mutilations subies par les cochons en élevage intensif

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