Justification de la note
Positif mais préoccupation anecdotique pour les animaux
Sur le site de Novissen :
Communiqué de CAP21 Picardie en date du 28 mai 2014 :
Nous avons appris la garde à vue de paysans de la Confédération Paysanne venus démonter la salle de traite de la ferme-usine 1000 vaches. CAP 21 soutient les paysans dans leur action.
Par ailleurs, CAP 21 tient à rappeler son soutien à l'Association Novissen comme Corinne LEPAGE, Présidente de CAP 21 l'avait déjà fait en mars 2012.
Comme elle l'a souligné, d’un point de vue écologique, les élevages «hyper-intensifs» sont plus délétères pour l’environnement que n’importe quelle autre forme d’élevage.
Cette exploitation, C’est le SEVESO de l’agriculture. On a le droit de préférer une agriculture traditionnelle, dont l’efficacité écologique n’est plus à prouver, plutôt qu’une agriculture industrielle avec les risques qu’elle comporte.
Du point de vue du bien-être animal, il y a un rétropédalage qui n’est pas admissible. La question du bien-être rejoint la question sanitaire. Il existe un lien direct entre le stress vécu par les animaux et le développement de pathologies sur l’exploitation. Pour s’en affranchir, les exploitants des grandes exploitations infligent un traitement antibiotique préventif, systématique, sur les animaux au lieu d’un usage curatif. C’est une question de santé publique.
Enfin, du point de vue social, nul doute que les emplois créés sur l’exploitation des 1000 vaches ne pourront compenser les problèmes de concurrence dans le bassin de la Somme. Une telle exploitation aura des effets induits. Celui de rendre plus difficile l’installation de jeunes éleveurs sur des exploitations de taille modeste, celui de diminuer le prix du lait sur le bassin de collecte samarien. La création d’emplois sur la SCEA entraînera donc plus de précarité pour les emplois des éleveurs alentour.
Christian BERTELLE
CAP 21 Picardie