Justification de la note
Positif mais préoccupation anecdotique pour les animaux
une concentration de têtes de bétail de ce niveau nécessitera le recours massif aux antibiotiques, et représente donc un risque insupportable, tant du point de vue de la qualité sanitaire du lait et de la viande produits et commercialisés, que de la santé et de la qualité de vie des animaux.
Les député-e-s écologistes sont déterminés à continuer à relayer la colère citoyenne, la mobilisation syndicale et la volonté partagée de favoriser une agriculture respectueuse des consommateurs, des agriculteurs, des territoires et des animaux.
extraits de l'article de Barbara Pompili
Article de Barbara Pompili :
Ferme des 1000 vaches : des questions légitimes, une réponse inacceptable
Les député-e-s écologistes ne peuvent accepter le ton et le fond de la réponse faite aujourd’hui à la question de Barbara Pompili sur la ferme des 1000 vaches par le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll.
Alors qu’une mobilisation citoyenne de grande ampleur se développe, le ministre de l’agriculture feint de ne pas voir les questions environnementales et sanitaires posées par un projet incohérent et non maîtrisé.
Si le ministre a convenu qu’il serait insupportable de voir une exploitation de production de méthane et de production de lait se développer sans agriculteurs, la constance que met le gouvernement à nier les autres aspects de la question ne cesse d’interroger.
Contrairement aux dires du ministre, le dimensionnement du projet n’est en rien garanti : c’est bien un permis de construire portant sur des bâtiments pouvant accueillir 1.000 vaches qui a été délivré, c’est bien un méthaniseur calibré pour 1000 vaches qui est prévu. Le nombre de 500 vaches sur lequel se développe la communication officielle n’est que la conséquence d’une surface d’épandage aujourd’hui réduite, mais qui n’est que provisoire et dont tout laisse à craindre qu’elle pourrait évoluer dans un proche avenir.
Au-delà, tous les spécialistes s’accordent pour reconnaître qu’une concentration de têtes de bétail de ce niveau nécessitera le recours massif aux antibiotiques, et représente donc un risque insupportable, tant du point de vue de la qualité sanitaire du lait et de la viande produits et commercialisés, que de la santé et de la qualité de vie des animaux.
Ces contradictions, ces interrogations légitimes, ne peuvent être gommées par des déclarations péremptoires du ministre, qui traduisent la fébrilité des pouvoirs publics sur ce projet.
Les député-e-s écologistes sont déterminés à continuer à relayer la colère citoyenne, la mobilisation syndicale et la volonté partagée de favoriser une agriculture respectueuse des consommateurs, des agriculteurs, des territoires et des animaux.
Brigitte Allain, députée de la Dordogne
Barbara POMPILI, députée de la Somme
François de RUGY, député de Loire-Atlantique
Co-présidents du Groupe écologiste de l’Assemblée nationale
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