de nombreuses associations de défense animale dénoncent régulièrement les conditions atroces dans lesquelles les animaux à fourrure sont élevés (visons, lapins, chinchillas, renards, etc.) et les souffrances innommables qui leur sont infligées, en France comme dans les autres États membres qui autorisent ces élevages.
La Commission entend-elle interdire ce type d'élevage qui, visiblement, n'obéit à aucune norme de bien-être animal ?
extraits de la question
Question parlementaire de Sophie Montel, Dominique Bilde, Florian Philippot et Steeve Briois :
Objet : Interdiction des élevages d'animaux pour la production de fourrures — souffrance animale
Le Parlement européen demande, à l'article 16 de sa résolution du 4 juillet 2012 sur la stratégie de l'Union européenne pour la protection et le bien-être des animaux 2012-2015, que l'OMC intègre rapidement les «préoccupations non commerciales dans la stratégie mondiale de commerce afin d'éviter les distorsions de concurrence entre les États membres de l'Union européenne, tenus de respecter les normes de bien-être animal les plus contraignantes au monde, et les pays tiers».
À l'article 17, il est même précisé que «si un produit importé ou un produit contenant un constituant importé provient d'un animal élevé dans des conditions qui ne respectent pas les règles européennes concernant le bien-être animal, il devrait être obligatoire d'en informer le consommateur». Or, de nombreuses associations de défense animale dénoncent régulièrement les conditions atroces dans lesquelles les animaux à fourrure sont élevés (visons, lapins, chinchillas, renards, etc.) et les souffrances innommables qui leur sont infligées, en France comme dans les autres États membres qui autorisent ces élevages.
Les recommandations définies à l'article 3 de la Convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages du 10 mars 1976 sont donc clairement bafouées.
La Commission entend-elle interdire ce type d'élevage qui, visiblement, n'obéit à aucune norme de bien-être animal?
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