Chaque année, plus de trois millions d'animaux sont exportés de l'Union européenne (UE) vers des pays tiers. Ce commerce engendre des souffrances animales liées aux transports ainsi qu'aux conditions d'abattage dans les pays de destination.
La Commission envisage-t-elle de proposer l'interdiction d'exportations d'animaux dans les pays qui ne garantissent pas le respect des recommandations minimales de l'OIE?
(extraits de la question)
Objet: Exportation d'animaux vivants et conditions d'abattage
Chaque année, plus de trois millions d'animaux sont exportés de l'Union européenne (UE) vers des pays tiers. Ce commerce engendre des souffrances animales liées aux transports ainsi qu'aux conditions d'abattage dans les pays de destination. Une enquête réalisée par CIWF, Eyes on Animals, AWF et Animals Australia sur les conditions d'abattage dans certains pays a fait état de pratiques extrêmement mauvaises, en violation des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Or, l'UE dispose de moyens d'action. Elle pourrait remplacer les exportations d'animaux vivants par des exportations de viande, ou au moins s'assurer que les animaux qu'elle exporte soient traités en conformité avec les recommandations de l'OIE sur le transport et l'abattage dans les pays tiers. Enfin, l'UE devrait avoir un rôle proactif dans l'aide technique aux pays importateurs afin qu'ils améliorent leurs standards de bien-être animal.
1. La Commission envisage-t-elle de proposer l'interdiction d'exportations d'animaux dans les pays qui ne garantissent pas le respect des recommandations minimales de l'OIE?
2. Quelles mesures la Commission compte-t-elle mettre en place pour assurer une assistance proactive des autorités des pays d'importation en matière d'abattage, notamment dans le cadre des accords d'association et dans le cadre de la politique européenne de voisinage?
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