Journée mondiale de mobilisation contre les transports longues distances, cruels pour les animaux vivants CIWF France
(extrait du post Facebook de Pascal Durand) Temps de trajet, températures extrêmes, espace restreint,... L'association CIWF dénonce les terribles conditions de transports des veaux
(post Facebook de l'eurodéputée Sophie Montel) 3 000 km sans boire ni manger : pour les jeunes veaux, le transport est un supplice via @lemondefr
(post Facebook de la députée Laurence Abeille) Jour J #DesAnimauxPasDesMarchandises merci @FBB_PORTEPAROLE @fondationLFDA @OABA_Off @WelfarmFR @L214 @AnimalCross2
(tweet de CIWF France, retweeté par Dominique Bilde) En 2015, plus d’1,3 millions de veaux non sevrés [âgés de seulement 10 jours] ont été transportés entre les pays européens. Issus de l’industrie du lait, les veaux mâles qui ne produiront pas de lait ou les femelles qui ne serviront pas au renouvellement du cheptel (...) sont aussi bien transportés par des températures en dessous de zéro que par une chaleur extrême.
(extrait de l'article du CIWF)
Vidéo de l'enquête du CIWF :
Article du CIWF :
2016 : VEAUX NON SEVRÉS TRANSPORTÉS EN EUROPE
Cette enquête révèle les terribles conditions de transport de ces jeunes animaux vulnérables, en violation de la réglementation européenne (Règlement CE 1/2005). Ces veaux âgés de seulement 10 jours sont transportés sur des distances pouvant atteindre près de 3000 km et plus de 40h de route. Il ressort clairement de cette enquête que les jeunes veaux souffriront tant que ces longs transports continueront.
En 2015, plus d’1,3 millions de veaux non sevrés ont été transportés entre les pays européens. Issus de l’industrie du lait, les veaux mâles qui ne produiront pas de lait ou les femelles qui ne serviront pas au renouvellement du cheptel, sont vendus pour un prix dérisoire, entre 10 et 150€. La majorité des veaux partent d’Allemagne, de France, de Pologne ou d’Irlande, pour être engraissés notamment aux Pays-Bas, en Italie ou en Espagne. La France est le 2ème exportateur européen de veaux non sevrés.
Sur une période de deux ans, nos partenaires Tierschutzbund Zurich et Animal Welfare Foundation ont enquêté sur les transports longues distances des veaux non sevrés, depuis leurs points de départ, les élevages laitiers et les marchés aux bestiaux, jusqu’à leurs destinations : des centres d’engraissement. Ils ont suivi du début à la fin 10 transports, et 7 trajets impliquaient la France (point de départ, d’arrivée ou traversée du pays). Le constat est sans appel.
Les découvertes de cette enquête
Cette enquête prouve qu’il est impossible de transporter des veaux non sevrés durant plus de 8h en respectant le bien-être animal. La souffrance des animaux est inévitable durant les transports longues distances et la réglementation européenne n’est pas et ne peut pas être appliquée.
Les conditions de transport sont insupportables pour les veaux :
Ces jeunes animaux vulnérables sont aussi bien transportés par des températures en dessous de zéro que par une chaleur extrême.
Aucun camion n’était équipé d’un système d’abreuvement adapté pour les veaux non sevrés, qui devraient boire du lait tiédi ou un substitut de lait.
Au cours des voyages qui durent souvent plus de 25 heures, ils ne sont jamais nourris à bord des véhicules
Les camions sont parfois surchargés, et il n'y a jamais assez d'espace en hauteur. Les animaux ne peuvent pas tenir leur tête droite ou se coucher pour se reposer.
Les veaux subissent trop souvent le traitement brutal des employés : tirés par la queue ou les oreilles, ou encore battus avec des bâtons lors des déchargements.
En route, les veaux déjà faibles, deviennent malades ou se blessent. Les plus affaiblis meurent pendant le trajet, d’autres dans les jours qui suivent leur arrivée dans le centre d'engraissement.
La réglementation européenne sur le transport des animaux est systématiquement violée pour les animaux non sevrés : l’alimentation correcte des veaux non sevrés est techniquement impossible.
des Français sont favorables à une limitation de la durée de transports d’animaux vivants à un maximum de 8h pour les mammifères et à 4h pour les poulets et lapins
des ruraux sont favorables à une limitation de la durée de transports d’animaux vivants à un maximum de 8h pour les mammifères et à 4h pour les poulets et lapins
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