Les 600 millions d'euros du plan d'urgence ne permettront malheureusement pas de compenser les problèmes structurels tels que l'asphyxie des charges qui contraignent les exploitations, la prolifération des normes environnementales, le manque de compétitivité au niveau européen, etc.
(extrait de la question)
Question écrite de Claude de Ganay, député du Loiret :
M. Claude de Ganay alerte M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la situation de l'agriculture française. La crise agricole de ces derniers mois confirme une tendance lourde pour ce secteur. Selon les chiffres du ministère de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, près de 10 % des élevages sont au bord du dépôt de bilan. Près de 25 000 agriculteurs rencontrent de très graves difficultés qui mettent en péril près de 40 000 emplois. La Fédération nationale bovine va même jusqu'à évoquer des problèmes pour 40 000 fermes, soit 80 000 agriculteurs à deux doigts de perdre leur travail. Fait inédit, tous les secteurs de l'élevage sont concernés en même temps : lait, porc et bœuf pour ne parler que des trois plus importants. L'agroalimentaire est notre deuxième industrie exportatrice et nous devons préserver une balance commerciale positive. La situation est donc d'une extrême gravité pour les équilibres sociaux et économiques de notre pays. Les 600 millions d'euros du plan d'urgence ne permettront malheureusement pas de compenser les problèmes structurels tels que l'asphyxie des charges qui contraignent les exploitations, la prolifération des normes environnementales, le manque de compétitivité au niveau européen, etc. L'urgence pour l'agriculture française est manifeste. Il lui demande si le Gouvernement entend conduire de profondes réformes structurelles afin de redonner à l'agriculture française les outils fiscaux, réglementaires et normatifs utiles à un développement pérenne et solide, et si oui lesquelles.
Commentez directement sur sa page Facebook