Justification de la note
Positif mais pas assez clair et ambitieux (absence d'objectifs chiffrés et échéance lointaine)
Choisir un autre futur avec un PAT à l'horizon 2050
Rééquilibrer notre régime alimentaire
Le contenu de l’assiette est l’un des principaux leviers pour tendre vers un modèle plus soutenable. Le régime alimentaire doit concilier à la fois des objectifs nutritionnels, de santé et environnementaux. Compte tenu du poids des produits d’origine animale dans les émissions de GES (près de 90 % au niveau national), tous les scénarios prospectifs qui visent des objectifs de réduction des GES, compatibles avec l’objectif mondial de ne pas dépasser les +2°C, reposent sur une diminution de la consommation de viande et de lait.
Le scénario PAT se fonde sur les recommandations du Haut Conseil de la santé publique qui, outre les messages maintenant bien connus des cinq fruits et légumes par jour, préconise aussi d’introduire dans le régime alimentaire des légumineuses, des fruits à coque, de réduire les portions de viande ou encore de consommer des produits dont l’exposition aux pesticides est réduite. Ces recommandations rejoignent celle de l’ONU qui invite les pays occidentaux à tendre vers un régime « demitarien », où la consommation des produits d’origine animale est divisée par deux. En tout état de cause, ce débat de fond est palpable dans la société pour répondre aux besoins de la plus grande quantité mais de meilleure qualité de produits alimentaires.
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Augmenter la production de protéines végétales
Le territoire peut également augmenter son autonomie en protéines végétales et réduire voire supprimer les importations de soja. Pour cela, le scénario du PAT mise sur le développement des cultures de légumineuses, riches en protéines et en nutriments : protéagineux (lentilles, pois, haricots, soja pour les humains), légumineuses fourragères pour les animaux (féveroles, pois fourragers), luzerne, légumineuses dans les prairies (trèfle).
L’insertion de légumineuses de plein champ dans les rotations joue un rôle agronomique et environnemental. Elles permettent d’économiser des engrais grâce à leur capacité à fixer directement l’azote atmosphérique par fixation symbiotique. Une culture supplémentaire dans une rotation permet également de la diversifier, ce qui génère des bénéfices environnementaux.
(Extrait du PAT)