Conditions d'élevage: Éric Diard interpelle les députés en citant Lamartine «On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas»
Je terminerai en citant Lamartine : “On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas.
Intervention d'Éric Diard :
La question du bien-être animal, à mon avis, ne se pose pas seulement au moment de l’abattage. Or j’ai l’impression que l’article 13 se focalise plutôt sur lui, au lieu de tenir compte de l’ensemble de la vie des animaux. Il faut les faire vivre dans des conditions adaptées à leur nature.
À mon avis, c’est l’intérêt même de notre agriculture de respecter le bien-être animal. Vous savez que les consommateurs sont de plus en plus attentifs à ce point : ils préfèrent consommer des produits respectueux du bien-être animal. Les retombées économiques d’une agriculture respectueuse du bien-être animal seront très positives.
Selon moi, le texte actuel donne une image négative du bien-être animal car il se focalise trop sur la répression de la maltraitance et pas assez sur l’incitation à promouvoir le bien-être animal.
J’ai déposé plusieurs amendements visant, d’une part, à interdire l’élevage en batterie – avec, évidemment, les poules pondeuses en point de mire, si j’ose dire –, l’élevage en cage – et quelles cages ! – pour les lapins et, surtout, pour interdire les nouveaux couloirs de broyage des poussins mâles afin que cessent des méthodes aussi barbares.
Vous savez que, depuis peu, l’animal n’est plus juridiquement un meuble mais un être sensible. Plus nous comprendrons l’intelligence animale, moins nous accepterons ses souffrances. Mesdames et messieurs, il ne faut pas opposer l’animal et l’agriculteur.
Je terminerai en citant Lamartine : “On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas.
Commentez directement sur sa page Facebook