Ce samedi se déroulait la Marche Contre la Fourrure 2012, à l’appel du Collectif MCLF qui réunit de nombreuses associations engagées dans le difficile combat pour les droits et la protection des animaux. Plus d’un millier de militants ont répondu présents.
Il est stupéfiant que des pratiques d’une cruauté exceptionnellement violente soient encore tolérées, bien largement réprouvées par le grand public.
LA MARCHE CONTRE LA FOURRURE
Manifestation-contre-la-fourrure
Ce samedi se déroulait la Marche Contre la Fourrure 2012, à l’appel du Collectif MCLF qui réunit de nombreuses associations engagées dans le difficile combat pour les droits et la protection des animaux. Plus d’un millier de militants ont répondu présents. Après une longue station place Dautry, devant la gare Montparnasse, le convoi s’est dirigé vers Saint Michel, en remontant la très commerçante rue de Rennes. Son passage retenait l’attention gênée des badauds, en partie due à la violence de images brandies sur les pancartes et celle encore pire de la sono diffusant les hurlements de terreur et de douleur des animaux au moment de leur supplice. Quelques porteuses de fourrure rasaient les murs parfois sous les sifflements des manifestants lorsqu’elles avaient été repérées.
Il était toutefois un peu décevant de constater qu’aucune personnalité politique ne participait à la manifestation. Déficit d’information de la part des organisateurs, concurrence d’une actualité militante chargée ou efficacité du lobby de la fourrure? Il est stupéfiant que des pratiques d’une cruauté exceptionnellement violente soient encore tolérées, bien largement réprouvées par le grand public. Les défenseurs des animaux ont réussi à faire plier l’industrie cosmétique en obtenant l’interdiction des tests sur les êtres vivants, espérons qu’ils auront, là aussi, gain de cause et au plus vite, pour les renards, les hermines, les chiens viverins et toutes les malheureuses victimes de la mode.
Toujours pour mémoire, la citation de Théodor Adorno, par la philosophe Elisabeth de Fontenay, dans sa conférence sur la cruauté envers les animaux : « L’éventualité des pogroms est chose décidée au moment où le regard d’un animal blessé à mort rencontre un homme. L’obstination avec laquelle celui-ci repousse ce regard : « ce n’est qu’un animal », réapparait irrésistiblement dans les cruautés commises sur les hommes dont les auteurs doivent constamment se confirmer à eux-mêmes que ce n’est qu’un animal, car, même devant un animal, ils ne pouvaient le croire entièrement ».
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