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Européennes 2014 : le NPA veut en finir avec l'agriculture productiviste qui maltraite les animaux

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Parti politique (1)

Programme

Nationale

Justification de la note

Semble positif mais manque de clareté

Quelques mots de solidarité pour les animaux, seulement quelques mots, dans un des articles du programme en 4 pages du NPA :
Nous voulons aussi en finir avec l'agriculture productiviste qui maltraite les animaux, tue la vie des sols, extermine les abeilles, détruit les emplois et la santé des travailleurs de la terre et produit une nourriture dangereuse pour la santé.

Intégralité de l'article :

Une Europe écosocialiste

La crise écologique, dont le basculement climatique est l’expression la plus inquiétante, représente une menace sans précédent pour l’humanité et la biosphère. Une catastrophe irréversible se profile. Comme pour le chômage, le capitalisme en est la principale cause et il ne peut résoudre ni l’une ni l’autre.

Luttes écologistes et sociales sont indissociables.
La crise climatique impose de réduire de moitié la consommation finale d’énergie et de passer à un système sans énergies fossiles ni nucléaire. Il faut immédiatement la sortie du nucléaire en moins de 10 ans, l’interdiction dans toute l’Europe de l’exploration deshydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste, etc.), un plan de rupture énergétique pour développer les énergies renouvelables (bâtiments à énergie passive, éolien, solaire...), la sobriété et l’efficacité énergétique (isolation des bâtiments...).
Alors que l’Union Européenne détruit massivement les services publics, il faut exproprier des groupes capitalistes pour construire des services publics décentralisés et gérés démocratiquement pour l’énergie renouvelable, l’eau, la protection de la nature et de la biodiversité. Réduire massivement les émissions de gaz à eff et de serre exige une réduction drastique des transports de marchandises et l’abandon du transport routier et aérien. Pour les déplacements quotidiens nous voulons un aménagement du territoire qui permette de diminuer les distances parcourues et une politique de transports collectifs, non polluants et gratuits.
Au contraire de l’Union européenne et des États-Unis qui négocient en secret le Grand marché transatlantique abolissant les barrières douanières afin de démanteler les normes qui limitent les profits des multinationales, nous voulons une Europe qui interdise les produits chimiques cancérigènes et toxiques. Nous voulons aussi en finir avec l’agriculture productiviste qui maltraite les animaux, tue la vie des sols, extermine les abeilles, détruit les emplois et la santé des travailleurs de la terre et produit une nourriture dangereuse pour la santé. Une politique agricole commune doit encourager une agroécologie paysanne, sans pesticides ni OGM, produisant des aliments de qualité distribués dans des circuits courts.
L’Europe capitaliste regorge de grands projets inutiles – aéroports, lignes à grande vitesse, autoroutes, grands stades et autres barrages... –, symboles d’une société du toujours plus. Imposés aux populations en faisant miroiter la création d’emplois, ils ne servent en réalité que les profits des bétonneurs et des spéculateurs. À l’inverse, la démocratie réelle, la mobilisation, la créativité et le contrôle par toutes et tous permettent de supprimer les productions inutiles et dangereuses, d’en finir avec le chômage en partageant le travail utile et la richesse accumulée.
Dans toute L’Europe, les luttes antiproductivistes et anticapitalistes construisent cet autre projet de société : l’écosocialisme, où les priorités de production et de consommation seront démocratiquement décidés par la population elle-même.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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