Antibiorésistance, promiscuité, faible variabilité génétique, déforestation pour les cultures fourragères… Les élevages intensifs sont des usines à pandémies : 75% des maladies animales émergentes peuvent contaminer les humains. Au lieu de consacrer l'argent public à tenter de maintenir un système agricole et alimentaire délétère à bout de souffle, il est urgent de prendre des mesures préventives efficaces contre les épizooties : engager la sortie de l'élevage intensif et végétaliser notre alimentation pour y parvenir.
Question écrite de M. Fabien Lainé député (Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés - Landes ) :
M. Fabien Lainé interroge M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur le soutien à la filière palmipèdes gras. Depuis le 6 décembre 2020, la filière palmipèdes gras est à nouveau victime d'une épizootie d'influenza aviaire hautement pathogène. Depuis le 20 décembre 2020, près de 400 000 canards ont été abattus et la situation ne cesse de se dégrader dans les Landes, territoire traditionnellement producteur de foie gras, où l'on dénombre à ce jour près de 200 foyers, et une toute récente extension aux producteurs de poulets de chair. Lors de son déplacement à Mont-de-Marsan, le vendredi 8 janvier 2021, M. le ministre a précisé des mesures à mettre en œuvre, notamment celles des règles de biosécurité, des moyens de lutte et des conditions d'indemnisation. Dans cette perspective, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (CIFOG) et les responsables professionnels landais attirent l'attention du Gouvernement en sollicitant que les dispositifs d'aides mise en place en 2017 soient réactivés à l'identique dans les meilleurs délais, avec des barèmes réactualisés pour les éleveurs, couvoirs et les entreprises de transformation car face à ce fléau « c'est toute une filière emblématique de l'élevage français qui pourrait disparaître... ». Il souhaiterait connaître son avis sur cette demande.
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