Il n'est pas acceptable que l'état d'Israël, actuellement en discussion avec l'Union européenne sur l'étiquetage des produits exportés des territoires occupés, se permette d'assimiler la production de foie gras à la torture. Il s'agit d'une provocation de la part d'un État qui est pourtant notre partenaire économique.
extrait de la question
Question parlementaire de la députée PS des Landes :
Mme Florence Delaunay attire l'attention de Mme la ministre du commerce extérieur sur la proposition de loi « d'interdiction de l'importation et de la vente de foies d'animaux qui ont subi la torture » adoptée en lecture préliminaire par la Knesset, le parlement israélien, le 10 juillet 2013. Si cette loi est adoptée, Israël arrêtera l'importation commerciale de foie gras. Il est étonnant de découvrir qu'un pays qui n'est pas irréprochable en matière de protection des droits de l'Homme devienne intransigeant dans le domaine de la protection des animaux. Mais c'est surtout une question économique importante pour notre sud-ouest qui est ici soulevée. Il n'est pas acceptable que l'état d'Israël, actuellement en discussion avec l'Union européenne sur l'étiquetage des produits exportés des territoires occupés, se permette d'assimiler la production de foie gras à la torture. Il s'agit d'une provocation de la part d'un État qui est pourtant notre partenaire économique. En conséquence, elle lui demande quelles sont les mesures actuellement à l'étude pour faire comprendre à l'État d'Israël que, si cette proposition de loi était définitivement adoptée, des actions économiques seraient prises à son encontre, dans un esprit de réciprocité.