Dans ce commentaire dans Sud Ouest d'un débat, le quotidien nous explique comment l'eurodéputée gersoise, Françoise Castex, défend la légalité du gavage, les emplois générés par l'économie du foie gras, la tradition et nie toute souffrance animale dans le gavage.
Extraits de l'article ci-dessous :
Françoise Castex : « La France n'est pas du tout dans l'illégalité car ce que la loi interdit ce sont des souffrances inutiles et non adaptées à l'espèce. Or, l'Inra démontre que les canards ne souffrent pas. De toute façon, les éleveurs, les agriculteurs sont des gens attachés à leurs animaux et n'aiment pas faire souffrir leurs bêtes».
Yves Cochet souligne qu'il existe toutefois « un taux de mortalité de 3 % des canards gavés industriellement au bout de treize jours ».
Son homologue concède « qu'il y a certes, une mortalité » mais elle précise immédiatement que cette mortalité « diminue de plus en plus avec les techniques des gavages actuelles qui ne durent que quelques secondes. De plus, il faut savoir que des canards en liberté se gavent eux-mêmes lors des périodes de transhumance. C'est dans leur nature ».
Françoise Castex ajoute que la France respecte la légalité européenne qui régit la production de foie gras. « Le foie gras est réglementé par l'Europe, explique la Gersoise. C'est une IGP (Indication géographique protégée). On ne peut donc pas être dans et hors de la légalité en même temps. »
La députée européenne de Midi-Pyrénées part sur le front de l'emploi. « Dans ma région, le foie gras fait vivre 35 000 personnes en emplois directs et 100 000 en emplois indirects. »
« Dans le Gers, cette production représente 30 % de l'activité économique », poursuit-elle.
Yves Cochet prend exemple sur plusieurs pays, européen ou non, qui interdisent le gavage.