Ce «monomère biosourcé» est résistant à l'eau, perméable à l'air et peut tout à fait être utilisé pour fabriquer des chaussures, des sacs ou tout autre accessoire de mode. (...)
Des entreprises comme Nike, Puma et Adidas ont déjà demandé des échantillons afin d'expérimenter cette innovation verte. (...)
Quels soutiens spécifiques la Commission entend-elle accorder à la recherche sur l'écocuir, notamment dans le domaine de l'environnement?
(extrait de la question)
Question avec demande de réponse écrite de Françoise Grossetête :
Obje : Développement de l'écocuir en Europe
Richard Wool, expert en ingénierie de la chimie et des biomolécules et directeur du Centre des matériaux composites et du programme ACRES de l'université du Delaware (États-Unis), a développé un écocuir artificiel.
Cet ingénieur propose de combiner des matériaux naturels, comme le lin ou le coton, avec des huiles végétales sous haute pression pour créer un cuir végétal qui présente les mêmes caractéristiques que le cuir animal.
Ce «monomère biosourcé» est résistant à l'eau, perméable à l'air et peut tout à fait être utilisé pour fabriquer des chaussures, des sacs ou tout autre accessoire de mode. Cet écocuir offre également une meilleure résistance ainsi qu'une rentabilité accrue par rapport au cuir traditionnel.
Des entreprises comme Nike, Puma et Adidas ont déjà demandé des échantillons afin d'expérimenter cette innovation verte.
La Commission compte-t-elle faire de l'écocuir l'une de ses priorités à l'horizon 2020 dans les domaines de la recherche et de l'innovation afin de développer la compétitivité de l'Union européenne?
Quels soutiens spécifiques la Commission entend-elle accorder à la recherche sur l'écocuir, notamment dans le domaine de l'environnement?
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