Selon [l'institut national du cancer (INCa)], une augmentation des risques du cancer colorectal est due à la consommation de viande rouge. Elle représente une hausse de 14 % pour le cancer colorectal, de 25 % pour le côlon et 31 % pour le rectum pour une alimentation composée de « viandes rouges » ou de « viandes transformées » de 100 grammes par jours.
[Jean-Vincent Placé] rappelle que l'industrie de la viande est une des plus importantes sources de pollution des sols et des eaux [et] souhaite alors connaître les intentions du Gouvernement en matière de sensibilisation à la modération de la consommation de la viande
(extraits de la question)
Question écrite de Jean-Vincent Placé,sénateur de l'Essonne :
Caractère probablement cancérogène de la viande rouge
M. Jean-Vincent Placé attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la découverte du caractère probablement cancérogène de la consommation de « viandes rouges » et de « viandes transformées ».
Une étude du centre international de recherche contre le cancer (CIRC) publiée le 26 octobre 2015 a révélé que la consommation de « viandes rouges » et de « viandes transformées » est à l'origine du développement du cancer colorectal et favoriserait également les cancers du pancréas et de la prostate. Le CIRC qualifie effectivement la « viande rouge » de « probablement cancérogène » pour l'homme tandis que la « viande transformée » est classée dans le groupe 1 des produits cancérogènes avec le tabac et l'amiante, même si en l'occurrence les risques de développement du cancer ne sont pas aussi élevés que pour ces deux autres produits.
Ces résultats rejoignent ceux attestés par l'institut national du cancer (INCa) en juin 2015.
Selon l'institut, une augmentation des risques du cancer colorectal est due à la consommation de viande rouge. Elle représente une hausse de 14 % pour le cancer colorectal, de 25 % pour le côlon et 31 % pour le rectum pour une alimentation composée de « viandes rouges » ou de « viandes transformées » de 100 grammes par jours. Ces statistiques permettent selon l'organisme de conclure à un niveau de preuve « convaincant » tandis que ce niveau n'est que « suggéré » concernant les cancers du pancréas et de la prostate.
Il note que ces risques sont extrêmement liés à la quantité de viande qui est consommée par jour par personne et rappelle que l'industrie de la viande est une des plus importantes sources de pollution des sols et des eaux.
Il souhaite alors connaître les intentions du Gouvernement en matière de sensibilisation à la modération de la consommation de la viande, pour permettre aux citoyens d'être renseignés sur la qualité des produits qu'ils achètent et les conséquences de leur production.
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