Question avec demande de réponse écrite E-002786/2023 à la Commission de l'eurodéputée Annika Bruna (ID) :
Les mammifères élevés pour leur fourrure, souvent dans des cages exiguës, contractent facilement des pneumopathies, qu’ils peuvent ensuite propager par leurs éternuements. Ces maladies virales peuvent muter et contaminer l’homme, que l’on appelle maladies zoonotiques, ou zoonoses.
En 2020, le virus de la Covid-19 s’est potentiellement développé dans les élevages de visons en Chine, amenant des pays comme le Danemark à suspendre ces élevages pour réduire les risques de mutation et de contamination du virus.
Plus récemment, en août 2023, les autorités finlandaises ont ordonné l’abattage de 120 000 renards et visons afin d’endiguer une épidémie de grippe aviaire transmise par des oiseaux sauvages aux animaux à fourrure. Rappelons que le H5N1, avec un taux de mortalité supérieur à 50 %, pourrait muter ou se recombiner avec un autre virus et contaminer l’homme.
Face à ce danger zoonotique, les États membres souhaitent majoritairement interdire les élevages d’animaux à fourrure, comme en témoigne la réunion de ministres de l’agriculture du 26 juin 2023.
La Commission interdira-t-elle l’élevage, l’importation et la commercialisation des produits à base de fourrure animale sur le marché européen, conformément à ses engagements de:
1. Réviser la directive 98/58/CE sur la protection des animaux dans les élevages?
2. D’éliminer progressivement l’élevage d’animaux en cage?
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