Question avec demande de réponse écrite E-002825/2023 à la Commission de l'Eurodéputée Aurélia Beigneux (ID) :
Les poules pondeuses sont régulièrement contraintes de subir des mutilations douloureuses telles que le débecquague sans anesthésie. Cette pratique est une opération douloureuse qui consiste à couper l’extrémité du bec à l’aide d’une lame chauffée à près de 400 °C. Le but, éviter le gaspillage alimentaire et le picage des plumes.
En raison de l’élevage intensif qui sévit sur notre continent, on estime que 80 % des poules pondeuses sont ainsi débecquées, en dépit d’une tendance à l’interdiction de cette pratique dans de nombreux pays. Certains États membres l’ont d’ores et déjà interdite.
Le débecquage n’est pas sans conséquences, puisqu’il conduit à des altérations anatomiques, physiologiques, comportementales et zootechniques, entraînant une perte des informations sensorielles. La prise de nourriture, le toilettage et la confection du nid se retrouvent altérés, ce qui entraîne une baisse de la production d’œufs.
Nous avons un devoir à la fois moral et éthique de protéger l’intégrité physique des animaux à tous les stades de leur développement.
De fait:
1. La Commission reconnaît-elle cette pratique comme une mutilation et compte-t-elle l’interdire?
2. La Commission prévoit-elle de revoir les règles régissant l’élevage intensif?
3. Quelles actions la Commission compte-t-elle entreprendre afin de favoriser un élevage à taille humaine, respectueux des animaux et de leur bien-être?
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