Question avec demande de réponse écrite E-002695/2023 à la Commission de l'eurodéputée Aurélia Beigneux (ID) :
À ce jour, la grande majorité des cochons élevés sur notre continent vit dans des élevages intensifs[1][2]. Les animaux, confrontés à l’ennui, à la promiscuité et au confinement, finissent par y développer des troubles du comportement qui les amènent à mordre la queue de leurs congénères.
Afin de lutter contre ce phénomène, certains éleveurs coupent la queue des animaux, et ce sans aucune anesthésie – une pratique interdite par l’Union européenne.
Cette mutilation, source de stress et de douleur intenses, provoque chez le cochon une modification de son comportement: on observe ainsi une tendance à l’isolement, une accélération du rythme cardiaque, une baisse d’appétit et davantage d’agressivité. Alors que la caudectomie est encadrée par la directive de 1991 établissant des normes minimales relatives à la protection des porcs, la Commission a récemment pointé les lacunes des conditions d’élevage du secteur porcin.
De fait:
1. comment la Commission entend-elle réellement faire appliquer cette directive?
2. a-t-elle mis en place des mesures pour accompagner les éleveurs lors de la mise en conformité de leurs exploitations?
3. peut-elle dire si les éleveurs exportant de la viande de porc sur le sol européen sont concernés par cette directive?
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