La campagne «Arrêtez les camions», contre le transport d'animaux vivants sur de longues distances, a récolté plus de 1,1 million de signatures. La Commission a entamé des audits dans différents pays en se concentrant en particulier sur le transport des animaux vivants vers des pays non européens.
Dans ce contexte, la Commission européenne pourrait-elle préciser les résultats de ces audits et la suite qu'elle envisage d'y donner?
(extrait de la question)
Question avec demande de réponse écrite à la Commission:
Objet: Les conditions de transport des animaux vivants
Pour la seule année 2009, plus d'un milliard de volailles et 37 millions d'animaux vivants ont passé les frontières européennes. Or, les voyages vers les abattoirs ou les stations destinées à engraisser les animaux prennent généralement plus de 30 heures, et peuvent même atteindre jusqu'à 70 heures, et impliquent des souffrances pour les animaux. En effet, de nombreuses études démontrent que la souffrance animale augmente en fonction de la durée du transport. À cet égard, un rapport de l'Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) souligne qu'il «faut réduire le temps de voyage» des animaux vivants pour limiter les risques d'épidémie liés au transport. Le Parlement européen a également demandé à la Commission de modifier la législation et de limiter à huit heures le temps de transport des animaux destinés à l'abattage. La campagne «Arrêtez les camions», contre le transport d'animaux vivants sur de longues distances, a récolté plus de 1,1 million de signatures. La Commission a entamé des audits dans différents pays en se concentrant en particulier sur le transport des animaux vivants vers des pays non européens.
Dans ce contexte, la Commission européenne pourrait-elle préciser les résultats de ces audits et la suite qu'elle envisage d'y donner?
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