De l’élevage intensif à l’abattage, les animaux subissent des maltraitances et des souffrances inutiles. C’est pourquoi je me bats pour que le statut de l’animal évolue. C’est un travail de longue haleine et qui demande de se heurter à des lobbies très influents, trop bien représentés à l’Assemblée Nationale.
Nous sommes pointés du doigt par les pays membres de l’Union Européenne car nous ne respectons pas la législation en matière de bien-être animal. Il y a urgence à ce que les méthodes de contrôles et les sanctions soient révisées et à ce qu’un suivi sérieux, fréquent et rigoureux de la situation des abattoirs en France soit effectué.
(extraits des propos de Laurence Abeille)
Communiqué de Laurence Abeille :
Abattoir d’Alès : derrière les murs, la réalité insupportable de la condition animale
Laurence Abeille, députée écologiste, vice-présidente du groupe d’étude « Protection animale » condamne fermement les actes de cruauté commis sur les chevaux, cochons, bovins et moutons de l’abattoir municipal d’Alès.
Elle dénonce : « Ces images montrent des pratiques insoutenables et honteuses. Les animaux sont des êtres sensibles et il est nécessaire que leurs impératifs biologiques soient respectés. De l’élevage intensif à l’abattage, les animaux subissent des maltraitances et des souffrances inutiles. C’est pourquoi je me bats pour que le statut de l’animal évolue. C’est un travail de longue haleine et qui demande de se heurter à des lobbies très influents, trop bien représentés à l’Assemblée Nationale. Mais il est grand temps que cela cesse car nous ne pouvons plus continuer ainsi. Il en va de notre dignité et de notre humanité. »
La députée remercie l’association L214, qui avait révélé le scandale du broyage des poussins, et qui dévoile aujourd’hui au grand public la réalité cachée de cet abattoir. L’association a porté plainte pour cruauté au tribunal de grande instance d’Alès.
La députée regrette l’absence de transparence sur le fonctionnement des abattoirs en France et le manque de sanctions sérieuses en cas de non-respect de la législation. Elle note que le rapport du Pr. Mouthon, vétérinaire, sur l’abattoir d’Alès révèle de graves manquements aux règles d’hygiène, ce qui soulève également un problème préoccupant de santé publique.
Laurence Abeille précise : « Nous sommes pointés du doigt par les pays membres de l’Union Européenne car nous ne respectons pas la législation en matière de bien-être animal. Il y a urgence à ce que les méthodes de contrôles et les sanctions soient révisées et à ce qu’un suivi sérieux, fréquent et rigoureux de la situation des abattoirs en France soit effectué. »
Laurence Abeille propose également que les élu-e-s puissent avoir un droit de visite dans les élevages industriels et les abattoirs afin que toute la lumière soit faite sur les traitements subis par les animaux.
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