Justification de la note
Positif mais pas assez ambitieux
Dans un communiqué en date du 19 novembre 2021, le Gouvernement déclare :
L’amélioration du bien-être animal en élevage est une priorité du Gouvernement. Le ministre de l’Agriculture s’est engagé en 2020 à mettre fin à la castration à vif des porcelets fin 2021. Un premier arrêté a alors été signé en février 2020 pour interdire la castration à vif à partir du 1er janvier 2022 et encadrer la réalisation de la castration en obligeant la prise en charge de la douleur du porcelet.
L’instruction technique de la DGAL vient préciser les modalités de mise en œuvre de l’interdiction. Ainsi, à partir du 1er janvier 2022, s’ils optent pour la poursuite de la castration chirurgicale, les détenteurs de porcs domestiques mâles et leurs salariés devront la pratiquer selon de nouvelles modalités impliquant la prise en charge de la douleur.
La castration chirurgicale des porcelets est une pratique décriée par de nombreuses ONGs
En apparence, à compter du 1er janvier 2022, le recours à la castration avec anesthésie et analgésie devrait être exceptionnel. Le texte admet seulement en effet qu’« il ne peut être procédé à la castration des porcs domestiques mâles que » dans certains cas.
Dans le détail, cette exception s’apparente pourtant à une véritable une règle générale…
L’arrêté autorise :
1) La castration « à des fins thérapeutiques ou de diagnostic » sans préciser la méthode de castration retenue. Les porcelets seront-ils de nouveau castrés à vif (sans prise en charge de la douleur) alors que depuis bientôt deux ans, le ministère multiplie les annonces portant sur la disparition de cette pratique au 1er janvier prochain ?
[...]
L’association regrette toutefois vivement que la castration avec anesthésie et analgésie soit toujours autorisée et ce, d’autant que le texte permet cette mutilation dans des cas finalement très étendus. Ouvrir aux SIQO le recours à cette mutilation est en particulier contre-intuitif : les consommateurs attendent des SIQO un niveau élevé de respect du bien-être animal et non des mutilations !
(Source: Welfarm)
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