38% de la surface nécessaire pour produire l'alimentation française est hors France (majorité viande et alimentation animale), que 80% des engrais utilisés en France sont importés, que l’alimentation représente 22 % de l’empreinte carbone en France et qu’au niveau mondial l’élevage est responsable de 12 % des émissions de gaz à effets de serre. La réduction du cheptel est indispensable pour atteindre la souveraineté alimentaire et l’objectif de la Stratégie Bas Carbone de la France de réduire de 46 % les gaz à effet de serre du secteur agricole d’ici 2050.
La consommation de viandes doit également ne pas être stigmatisée : le respect individuel des prescriptions nutritionnelles est compatible avec les engagements climatiques que nous prenons collectivement. Ainsi, la réduction de la taille de notre cheptel d’élevage en France n’a jamais constitué et ne saurait constituer un objectif de politique publique. Les baisses d’émissions du secteur de l’élevage à l’horizon 2030 identifiées dans la planification écologique (et qui seront reprises dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et dans la Stratégie nationale pour l'alimentation, la nutrition et le climat (SNANC)) peuvent être atteintes sans réduire la taille du cheptel par rapport à 2023, en agissant sur les autres leviers (notamment celui de l’alimentation animale et de la conduite des troupeaux, en lien avec l’axe 5 de ce plan). Ainsi, les différentes stratégies de transition interagissant avec l’élevage seront finalisées en cohérence avec l’ambition énoncée.
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