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Le MHAN prône le végétarisme, notamment pour les animaux

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POURQUOI OPTER POUR LE VÉGÉTARISME ?
Tout d’abord débarrassons-nous des idées reçues :

NON, être végétarien n’est pas le signe d’appartenance à une secte.

NON, être végétarien ne rend pas malade.

C’EST SIMPLEMENT UNE AUTRE FAÇON DE S’ALIMENTER, PLUS SAINE ET PLUS RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA VIE EN GÉNÉRAL.

Sur le plan de la santé :

Les consommateurs de viande absorbent le double de la ration protéinique recommandée ce qui est extrêmement préjudiciable à la santé et offre donc un terrain propice aux maladies cardio-vasculaires, à certaines formes de cancers, à l’obésité.

D’autre part, l’élevage industriel et donc concentrationnaire a favorisé l’émergence de maladies virales chez l’animal parfois transmissibles à l’humain. Ce type d’élevage est également pleinement responsable du fait que les consommateurs absorbent les produits chimiques souvent très toxiques donnés aux animaux et les concentrent dans leur propre organisme tel est le cas pour les métaux lourds des vaccins, les antibiotiques utilisés à outrance y compris pour favoriser une croissance rapide, les insecticides etc…

Sur le plan de la solidarité :

Prenons conscience du fait que plus du tiers des céréales produites dans le monde sert à nourrir le bétail des pays dits « industrialisés » et que les pays du Tiers Monde doivent fournir de plus en plus de calories et de protéines (manioc, soja, arachides…) à destination de l’alimentation animale ce qui constitue vraiment une aberration quant on sait que la famine sévit dans ces pays.

Un exemple : Pour nourrir une personne pendant un an uniquement avec des protéines animales, il faut utiliser 2 hectares de terre alors qu’avec des protéines végétales, seulement 0,16 hectares seraient nécessaires.

C’est ainsi qu’au plus fort de la sécheresse, le Sahel a exporté plus de protéines qu’il n’en a reçu au titre de l’aide alimentaire.

Sur le plan environnemental :

La production de viande influe grandement sur la détérioration de notre environnement puisqu’elle nécessite l’utilisation d’une plus importante superficie de terres agricoles (ex : sur une surface nécessaire pour produire 250 kgs de viande de bœuf, il serait possible de récolter 40 000 kgs de pommes de terre) d’où déforestation et érosion du sol sans parler de la pollution liée à l’usage des pesticides, des engrais et du pétrole des engins d’exploitation.

Viennent aussi s’ajouter les rejets azotés contenus dans les lisiers des élevages industriels et responsables de la pollution de la nappe phréatique comme cela est notamment le cas en Bretagne où 60% des sources sont polluées par la forte concentration d’élevages de porcs.

Cette eau en plus d’être polluée est littéralement gaspillée pour la culture du fourrage nécessaire aux animaux soit environ 20 000 litres pour la production d’1 kg de viande contre 48 litres pour 1 kg de céréales.

Sur le plan du respect de la vie animale :

Est-il besoin de rappeler qu’en France, chaque jour, sont abattus des millions d’animaux à seule fin de satisfaire nos goûts alimentaires.

Souvenons-nous que les animaux, comme l’homme, possèdent un système nerveux, une moëlle épinière qui les rendent sensibles à la douleur et font qu’ils ressentent le stress d’évènements d’ordre psychique.

Comment peut-on accepter, nous qui nous disons des êtres civilisés, l’existence de ces élevages concentrationnaires dans lesquels les animaux sont entassés sans voir le jour, sans pouvoir bouger ou se coucher puis ces conditions de transport vers les abattoirs toutes aussi cruelles voire pires car les animaux, bien souvent, ne sont même pas abreuvés et doivent endurer de longues heures de chaleur ?

Comment rester insensibles à certaines mutilations pratiqués à vif dans les élevages en batterie ou ignorer délibérément le fait que les veaux et les agneaux sont arrachés très tôt à leur mère ?

Combattons également l’absurdité qui consiste à tuer puis à jeter des masses d’animaux en surproduction afin de maintenir ou faire remonter les cotations boursières.

Après cet exposé, pouvons-nous encore décemment refuser d’essayer de changer nos habitudes alimentaires ?

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

Sources

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