Le ministre de l'Agriculture et de l'alimentation est opposé à l'interdiction d'exporter des animaux vivants et se veut rassurant sur la réalité des contrôles et des conditions de transport
Les exportations et mouvements intra-communautaires d'animaux vivants représentent pour l'élevage français un important débouché économique qu'il est nécessaire de préserver Enfin, la France s'emploie à développer des contacts avec les autorités compétentes des pays tiers vers lesquels elle exporte des animaux (...) À ce jour, l'exploitation de ces échanges a déjà permis de mettre en œuvre des mesures correctives.
(extrait de la réponse du ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation aux questions écrites de la députée Claire O'Petit et du député Loïc Dombreval)
Vidéo de présentation de la campagne StopTheTrucks de l'Eurogroup for animals :
Réponse du ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation :
Les exportations et mouvements intra-communautaires d'animaux vivants représentent pour l'élevage français un important débouché économique qu'il est nécessaire de préserver, tout en prenant en compte les problématiques relatives à la santé et au bien-être animal. Le respect des dispositions du règlement CE 1/2005 qui édicte des règles strictes pour les transports de longue durée, c'est-à-dire d'une durée supérieure à 8 heures, est l'une des conditions concourant au maintien de ces échanges et exportations. La France considère que ce règlement contient déjà les dispositions régaliennes et les outils juridiques nécessaires pour assurer la protection des animaux pendant le transport, à charge pour chaque État membre de l'Union européenne de les faire appliquer à son niveau. En France, la direction générale de l'alimentation (DGAL), appliquant une politique de contrôle volontariste et exigeante en matière de bien-être animal, coordonne et met en place les actions suivantes : - mise en œuvre d'instructions et méthodes d'inspections harmonisées sur l'ensemble du territoire national, avec évolution en 2017 du guide d'utilisation et de contrôle du carnet de route en vigueur depuis 2011 (prévisions météorologiques, approvisionnement en eau et en nourriture, plans d'urgence, confirmations de réservation en postes de contrôle, vérification des horaires des douanes, sécurisation de la certification sanitaire) ; - élaboration de programmes de contrôles ; - communication régulière d'alertes à l'attention des services de contrôle officiels ; - mise en œuvre d'un programme pluriannuel de formation des inspecteurs officiels. L'ensemble de ces actions est encadré par un dispositif d'assurance qualité permettant leur amélioration continue. De plus, dans le cadre de la stratégie 2016-2020 de la France pour le bien être des animaux, la DGAL a engagé des travaux importants impliquant les organisations professionnelles, notamment via la mise en place d'un groupe de travail « Transports de longue durée ». En outre, 100 inspecteurs ont pu suivre une formation régionale exceptionnelle. Enfin, la France s'emploie à développer des contacts avec les autorités compétentes des pays tiers vers lesquels elle exporte des animaux, afin de mettre en place des échanges d'informations, et plus particulièrement le résultat des contrôles officiels réalisés au départ de la France et à l'arrivée dans les pays tiers en question. À ce jour, l'exploitation de ces échanges a déjà permis de mettre en œuvre des mesures correctives.
des Français sont favorables à une limitation de la durée de transports d’animaux vivants à un maximum de 8h pour les mammifères et à 4h pour les poulets et lapins
des ruraux sont favorables à une limitation de la durée de transports d’animaux vivants à un maximum de 8h pour les mammifères et à 4h pour les poulets et lapins
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