Élevage

Le Parti de Gauche 37 appelle à manifester contre l'élevage-usine de Monts

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Parti politique (1)

Communication officielle

Élevage intensif Départementale

Justification de la note

Positif mais préoccupation anecdotique pour les animaux

A cela, il convient d’ajouter les interrogations sur la santé et le bien-être animal, sur la qualité du lait et de la viande, et les certitudes sur la destruction des emplois dans les petites fermes qui vont disparaître, contre la création d’un seul emploi en plus des trois pétitionnaires. C’est aussi l’acheminement de presque la moitié de la nourriture qui ne peut pas être produite dans la propriété. C’est encore l’importation de « compléments alimentaires » de provenance inconnue (probablement étrangère issue de plantes génétiquement modifiées).
(extrait de l'article)

Article du Parti de Gauche 37 :

Appel au rassemblement contre la ferme usine de Monts

Appel au rassemblement le 21 janvier à 15h place de la préfecture
2190* animaux concentrés dans la même usine à lait sur la commune de Monts.

Il s’agit d’un projet d’agrandissement d’un élevage pour porter le nombre d’animaux à 420 vaches laitières, 210 taurillons, 260 génisses, 900 chèvres et 400 chevrettes.

C’est 10 586 m3* de lisier et 4 142 m3* d’effluents liquide à épandre sur 883,98 ha* de terre répartie sur 7 communes d’Indre-et-Loire en polluant l’air, le sol, les nappes et les rivières, c’est des transports lourds sur de longues distances et l’importation de nourriture.

À l’issue de l’enquête publique sur l’agrandissement du GAEC « La Tardivière » sur la commune de Monts, une première réunion avait eu lieu devant la mairie. Cette première manifestation a permis à de nombreuses personnes présentes d’être informées de ce projet et de prendre conscience des enjeux.

Afin d’informer plus largement la population sur les impacts environnementaux et sociétaux, un groupe d’habitants de Monts et des environs ont créé un collectif ; « Des fermes, pas des usines ». Malgré le refus de Madame le Maire de mettre une salle à disposition, ils se sont rassemblés devant la mairie de Monts le 8 janvier à 18h30 pour évoquer et commenter les quatre réserves faites par le commissaire enquêteur, entre autre : « Prendre en compte les remarques et observations de l’avis de l’autorité environnementale et de l’ARS. » En effet, le Préfet de la Région Centre, en tant qu’Autorité Environnementale, est particulièrement critique sur la protection de la ressource en eau et de la pollution par les nitrates et le phosphore en particulier à proximité de ZPS (Zone de Protection Spéciale) et de SIC (Site d’Intérêt Communautaire). Les 7 communes sont toutes classées en zone sensible à l’eutrophisation. Le préfet de la Région Centre s’inquiète aussi du manque d’étude sur la nappe des sables du Cénomanien qui est classée en Zone de Répartition des Eaux (ZRE) déjà en déficit quantitatif structurel. De plus, il trouve « regrettable que la quantité d’ammoniac émise annuellement dans l’atmosphère (…) ne soit pas quantifiée » alors que « les impacts potentiels sur l’Homme liés aux concentrations en ammoniac dans l’air » sont examinés « assez brièvement ».

A cela, il convient d’ajouter les interrogations sur la santé et le bien-être animal, sur la qualité du lait et de la viande, et les certitudes sur la destruction des emplois dans les petites fermes qui vont disparaître, contre la création d’un seul emploi en plus des trois pétitionnaires. C’est aussi l’acheminement de presque la moitié de la nourriture qui ne peut pas être produite dans la propriété. C’est encore l’importation de « compléments alimentaires » de provenance inconnue (probablement étrangère issue de plantes génétiquement modifiées).

Il appartient maintenant au Préfet d’Indre-et-Loire de donner son autorisation ou non pour cette installation.

Afin d’informer la population et d’exposer leur point de vue, les membres du collectif « des fermes, pas des usines » ont prévu d’organiser un rassemblement sur la place de la préfecture le mercredi 21 janvier à 15h et ont demandé audience au Préfet.

* Source : Dossier de l’enquête publique

Le collectif de Citoyens « Des fermes, pas des usines » composé entre-autres de montois, est soutenu par : la Confédération Paysanne, l’ASPIE (Association pour la Santé, la Protection et l’Information sur l’Environnement), QVGC et PR (Qualité de la Vie en Gâtine-Choisille et Pays de Racan), Nouvelle Donne, le Parti de Gauche, EELV (Europe Ecologie Les Verts), ATTAC et AMAPs.

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Crédits

Soumis par Thierry Lherm

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Attentes citoyennes

44%

des Français
estiment que le « bien-être » des animaux de ferme n'est pas assuré aujourd'hui en France

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84%

des Français
sont favorables à l’interdiction de l’élevage intensif

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