Le représentant d'Emmanuel Macron, Julien Denormandie, indique que la «souveraineté alimentaire» guide la politique agricole sans mentionner le levier incontournable pour y parvenir : diviser par 2 notre consommation de protéines animales
Une Europe bio et autosuffisante en 2050 c’est possible, selon le CNRS. [...] .Un scénario réaliste selon l’équipe de chercheurs à condition qu’il repose sur trois leviers. Le premier impliquerait un changement de régime alimentaire. « Nous préconisons un régime méditerranéen ou crétois, avec 30% d’apports protéiques d’origine animale et 70% d’apports protéiques d’origine végétale », explique Gilles Billen. « C’est le régime proposé par les diététiciens, avec des besoins de base de 3,5 kilos d’azote protéique par an par personne. Aujourd’hui nous sommes au double, nous consommons beaucoup trop de productions animales », poursuit-il. « Sans aller jusqu’à proposer un régime vegan, ce changement ferait baisser la pression sur la production agricole », avance le chercheur.
(extrait de l'article de Réussir)
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