il s'avère que le nombre d'agents du service vétérinaire a diminué de 1 650 à 1 400 entre 2007 et 2011. Cela représente une perte de 250 postes, alors qu'un réel besoin se manifeste dans les abattoirs.
De plus, les vidéos réalisées par l'association L214 font état de scènes de graves souffrances animales.
(extrait de la question)
Question écrite de Arnaud Bazin, sénateur du Val d'Oise :
M. Arnaud Bazin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'insuffisance de la présence de vétérinaires le long de la chaîne d'abattage.
Un arrêté de 1997 inscrit dans le code rural et réaffirmé en 2013 établit avec précision que le respect des règles et des précautions à prendre pour éviter toute souffrance inutile aux animaux doit être assuré par la présence des services vétérinaires.
Or, il s'avère que le nombre d'agents du service vétérinaire a diminué de 1 650 à 1 400 entre 2007 et 2011. Cela représente une perte de 250 postes, alors qu'un réel besoin se manifeste dans les abattoirs.
De plus, les vidéos réalisées par l'association L214 font état de scènes de graves souffrances animales. Le manque d'inspecteurs de la santé publique vétérinaire porte préjudice aux abattoirs. L'office alimentaire et vétérinaire (OAV) met en avant dans un audit de 2013 l'incapacité des abattoirs de volaille à respecter la réglementation.
Pourtant la synthèse du plan d'audit relatif à la protection des animaux à l'abattoir, datant du 30 mars 2016 et réalisé à la demande du ministre de l'agriculture d'alors, indique clairement qu'il est nécessaire de renforcer le contrôle de l'État pour garantir le respect de la réglementation protégeant les animaux d'abattoir.
Il lui demande donc quelles réponses vont être apportées pour résoudre cette situation.
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