Des camions circulant par plus de 30° C, des coups portés à la tête avec des aiguillons électriques : les images filmées en juillet au port de Sète donnent un avant-goût des conditions dans lesquelles la France exporte chaque année par la mer plus de 150 000 bovins et ovins. Après avoir dénoncé les transports sous de fortes chaleurs, l’absence totale de contrôles à bord des cargos et l’incapacité de la France à assurer un minimum de protection aux animaux qu’elle exporte, Welfarm s’est donc rendue au port de Sète aux côtés d’Animals International, pour assister au chargement de deux cargos bétaillers. À leurs côtés, deux eurodéputés membres de la Commission d’enquête sur la protection des animaux pendant le transport créée en juin dernier par le Parlement européen : Manuel Bompard, chef de délégation La France insoumise et la Néerlandaise Anja Hazekamp, membre du Parti pour les animaux, venus constater de leurs propres yeux la situation. Il est de notre rôle de parlementaires de venir constater sur le terrain les conditions réelles dans lesquelles sont transportés les animaux, explique Manuel Bompard. À partir de ces observations, nous allons faire des propositions et nous battre pour que la réglementation évolue et soit enfin appliquée. Mais pour cela, nous avons besoin d’une mobilisation citoyenne. J’appelle donc le public à diffuser les enquêtes réalisées par les ONG et les journalistes pour dénoncer les conditions de transport des animaux.
(extraits de l'article de Welfarm)
des Français sont favorables à une limitation de la durée de transports d’animaux vivants à un maximum de 8h pour les mammifères et à 4h pour les poulets et lapins
des ruraux sont favorables à une limitation de la durée de transports d’animaux vivants à un maximum de 8h pour les mammifères et à 4h pour les poulets et lapins
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