la France reste le troisième producteur européen de lapins, derrière l'Italie et l'Espagne, et les animaux sont élevés en cage à près de 99 %. Cette méthode d'élevage comporte de nombreuses problématiques d'hygiène, de bien-être et d'antibiorésistance (...) À l'image des démarches qualités et éthiques qui ont été entreprises pour les élevages de poules pondeuses, elle lui demande ce qui pourrait être entrepris pour la filière cunicole.
(extrait de la question)
Question écrite de Marie-Françoise Perol-Dumont, sénatrice de Haute-Vienne :
Évolution de la législation régissant l'élevage cunicole
Mme Marie-Françoise Perol-Dumont interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur les pratiques régissant l'élevage cunicole.
Selon l'organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), et malgré une baisse continue de la consommation, la France reste le troisième producteur européen de lapins, derrière l'Italie et l'Espagne, et les animaux sont élevés en cage à près de 99 %. Cette méthode d'élevage comporte de nombreuses problématiques d'hygiène, de bien-être et d'antibiorésistance : les lapins sont en effet les animaux d'élevage les plus exposés aux médicaments, devant les volailles et les porcs selon l'indicateur ALEA (« animal level of exposure to antimicrobials ») livré par le rapport 2012 de l'agence nationale de sécurité sanitaire ; par ailleurs, elle va à l'encontre du souci de voir se développer un mode d'élevage éthique de plus en plus réclamé par les consommateurs.
À l'image des démarches qualités et éthiques qui ont été entreprises pour les élevages de poules pondeuses, elle lui demande ce qui pourrait être entrepris pour la filière cunicole.