Si ce député avait commencé par comparer ses préjugés avec la réalité des habitudes alimentaires des enfants en fonction de la catégorie socioprofessionnelle des parents, il se serait peut-être abstenu d'affirmer une contre-vérité telle que "les enfants issus de familles défavorisées ne mangent souvent de la viande qu’à la cantine scolaire". Les personnes issues des catégories sociales les plus défavorisées consomment en fait plus de viande et gagneraient à végétaliser leur alimentation.