Question avec demande de réponse écrite à la Commission de l'eurodéputé Pascal Durand :
Les Nations unies ont mis en garde contre l'exacerbation de la violence en Lybie. Alors que la situation humanitaire s'aggrave, que les autorités libyennes ne sont pas en mesure de protéger le bien-être animal durant le transport et lors de l'abattage des animaux, des États membres de l'Union, dont l'Irlande, l'Espagne et la Roumanie, continuent d'exporter des animaux vers ce pays déchiré par la guerre.
Il est permis de douter que les autorités libyennes soient en mesure de garantir que les animaux de l'Union soient abattues dans le respect des normes internationales de l'Organisation mondiale de la santé animale sur le bien-être à l'abattage. En outre, les autorités libyennes ont indiqué que durant la crise de la COVID-19, il est possible que, dans certaines circonstances, une quarantaine de quatorze jours soit imposée aux navires qui transportent des animaux d'élevage avant d'être autorisés à entrer dans un port. La situation décrite ci-dessus pourrait avoir de graves répercussions sur le bien-être des animaux transportés.
L'Union entend-elle intervenir et contraindre les États membres à suspendre les exportations d'animaux à destination de la Lybie afin de respecter pleinement le bien-être animal en vertu de l'article 13 du traité FUE?
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