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Rama Yade souhaite réduire la souffrance des animaux dans les élevages

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110. Inclure davantage les critères de bien-être animal dans le biologique, le Label Rouge et les labels régionaux (...)
112. Renforcer les services vétérinaires et, améliorer la formation des responsables de protection animale (...)
114. Favoriser le retour des animaux au pré en baissant les charges sur la main-d’'oeuvre

(extraits du projet de société de Rama Yade)

extrait du "Projet de société" de Rama Yade (pages 41 et 42) :

La protection animale, un combat moral

Entre poussins broyés, abattoirs bio et label rouge de la honte (Alès dans le Gard et Mauléon-Licharre dans les Pyrénées Atlantiques en 2015), la maltraitance animale est une habitude dans notre pays. Depuis 1976, la loi reconnait pourtant que « tout animal est un être sensible ». C’est un combat moral.

Avec 270 abattoirs de boucherie et 750 abattoirs de volaille, l’enjeu est de taille. Or, les règles ne sont pas respectées ; les contrôles défaillants ; la formation insuffisante.

La profession d’inspecteur vétérinaire est en voie d’extinction (même l’Italie et le Portugal comptent proportionnellement plus d’inspecteurs que la France) : entre 2006 et 2012, au moins 1000 postes n’ont pas été remplacés par l’État.

En outre, alors que depuis le 1er janvier 2013, conformément à un règlement européen de 2009, il est prévu que les exploitants désignent, pour chaque abattoir, un « responsable du bien-être des animaux », cette mesure est facultative dans les établissements qui abattent moins de 1000 unités de gros bétail ou 150 000 oiseaux ou lapins par an. En France, cette exception concerne 36 des 263 abattoirs de boucherie – dont l’établissement du Vigan (Gard), qui avait été provisoirement fermé après la révélation d’actes de cruauté en février 2015.

Les 227 autres établissements – dont font partie ceux de Mauléon-Licharre et d’Alès, accusés également de maltraitance et visés par des enquêtes – ont, eux, l’obligation de désigner un responsable de protection animale (RPA) parmi leurs salariés. Mais les maltraitances subsistent. En effet, non seulement le RPA ne bénéficie que d’une
formation théorique de deux jours mais en outre, il n’est pas à temps plein est subordonné à l’employeur.

Or, ce sont nos impôts qui financent les abattoirs, et la viande que nous achetons est soumise à la TVA. Les Français ont par conséquent le droit de savoir.

Objectif : faire respecter la loi en matière de bien-être animal

109. Interdire l’abattage rituel sans assommage comme l’Islande, la Norvège, la Suède, la Pologne, le Danemark et bien d’autres pays européens ; accueillir au préalable en France un sommet de l’Organisation de la conférence islamique sur la question

110. Inclure davantage les critères de bien-être animal dans le biologique, le Label Rouge et les labels régionaux

111. Mettre en place une commission indépendante sur les conditions d’abattage en France

112. Renforcer les services vétérinaires et, améliorer la formation des responsables de protection animale

113. Accorder un droit de visite dans les abattoirs aux associations de protection des animaux, homologuées

114. Favoriser le retour des animaux au pré en baissant les charges sur la main-d’uvre

115. Remplacer les méthodes d’expérimentation animale partout où c’est possible

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