Justification de la note
Positif mais préoccupation anecdotique pour les animaux
Dans un souci évident d'informer le consommateur, la Commission ne doit-elle pas envisager de mettre en place un système d'étiquetage clair pour les viandes issues de l'abattage rituel qui approvisionnent la filière classique ?
extrait de la question
Question parlementaire des eurodéputés Sophie Montel et Florian Philippot :
Objet: Information des consommateurs — abattage rituel — traçabilité de la viande
Les récents scandales qui ont éclaboussé l'industrie argoalimentaire française laissent apparaître de graves failles dans la traçabilité des produits et l'illisibilité de l'étiquetage pour le consommateur.
Cela est particulièrement vrai concernant la filière viande et l'abattage rituel. Ainsi, avec l'abattage rituel, seuls certains morceaux des animaux sont consommés par les pratiquants, les autres rejoignant la filière classique.
En 2005, le Coperci (Comité permanent de coordination des inspections, composé de l'inspection générale de l'administration, de l'inspection générale de l'agriculture et du conseil général vétérinaire) rapportait que la part des animaux abattus rituellement et vendus dans le circuit classique sans étiquetage particulier n'était pas négligeable. La Commission a aussi admis que le nombre d'animaux abattus rituellement était bien supérieur aux besoins des minorités religieuses.
Dans un souci évident d'informer le consommateur, la Commission ne doit-elle pas envisager de mettre en place un système d'étiquetage clair pour les viandes issues de l'abattage rituel qui approvisionnent la filière classique?