Dans une tribune publiée dans Sud Ouest, des députés de la Nouvelle-Aquitaine dénoncent la demande de suppression de l'exigence de poids minimums pour les foies gras d'oies et de canards portée par une quinzaine de parlementaires.
Cette exigence de poids minimums, dans la pratique, rend le gavage quasi incontournable.
À l’invitation de L214, quelques collègues parlementaires français ont cosigné un courrier à l’attention des commissaires européens Janusz Wojciechowski et Stella Kyriakides afin d’exiger la suppression de l’exigence de poids minimum pour les foies gras de canards et d’oies dans le cadre de la révision des normes de commercialisation ainsi que l’interdiction du gavage des canards et des oies dans le cadre de la révision de la législation sur le bien-être animal.
Nous le regrettons car aller dans le sens de l’association antispéciste L214 fragiliserait considérablement la production de foie gras français.
Nous, députés de la Nouvelle-Aquitaine, nous engageons à défendre le foie gras traditionnel tel qu’il est produit par les producteurs artisanaux de nos régions.
C’est pourquoi nous, députés de territoires attachés à l’excellence de leur patrimoine gastronomique et artisanal, tirons la sonnette d’alarme. Déjà éprouvée par l’influenza aviaire qui a fait chuter de moitié la production française de foie gras, et ces dernières années par la fermeture de restaurants ou de commerces lors des crises sanitaires, la filière ne résistera pas si la qualité de ses produits et les conditions de production ne sont plus la règle commune respectée par tous.
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