Justification de la note
Réponse ambiguë : Yannick Jadot ne se prononce pas clairement sur la problématique du gavage, qu'il soit «artisanal» ou «industriel».
En 2020, en France, 313 000 oies et 26,9 millions de canards ont été gavés, 14,5 millions de canetons femelles ont été éliminés.
Qu'ils s'agisse de gavage industriel (2-3 secondes par acte, largement prédominant dans la production) ou de gavage artisanal (45-60 secondes), les oiseaux gavés sont pris de diarrhées, de halètements (hyperventilation) et leur foie hypertrophié atteindra presque 10 fois son volume normal, rendant la respiration difficile, et les déplacements pénibles. Les sacs pulmonaires sont compressés, le centre de gravité des animaux est déplacé. Le foie gras est donc en réalité le résultat d’une maladie, la stéatose hépatique. Au-delà d’une certaine durée, la mort est inéluctable, même en cas d’arrêt du gavage : « après un gavage prolongé (15 à 21 jours), la récupération n’est plus possible, le foie gras de l’animal conservé vivant évolue vers la cirrhose »
Selon la directive de 1998 concernant la protection des animaux dans les élevages, le gavage est illégal. Elle stipule en effet qu’« aucun animal n’est alimenté ou abreuvé de telle sorte qu’il en résulte des souffrances ou des dommages inutiles » (article 14).
La recommandation de 1999 concernant les canards de Barbarie et les hybrides de canards de Barbarie et de canards domestiques interdit le gavage partout où il n’est pas déjà pratiqué (article 24).
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