Question prioritaire avec demande de réponse écrite P-004122/2022 à la Commission de l'Eurodéputée Annika Bruna
Les médicaments, qu’ils soient à usage humain ou vétérinaire, sont systématiquement testés sur des animaux. Sans ces tests, les laboratoires n’obtiendraient pas les précieuses autorisations de mise sur le marché. Il en est de même pour les produits chimiques, à l’exception notable des cosmétiques.
Toutefois, les progrès des sciences de la vie sont considérables. De multiples techniques permettent de réaliser des tests fiables, qui pourraient remplacer à terme les tests sur les animaux.
Ainsi, des études toxicogénomiques permettent d’évaluer les impacts toxicologiques des substances chimiques, dont les substances médicamenteuses, sur les gènes. Pour ce faire, on utilise différentes cellules cultivées in vitro (cérébrales, rénales, hépatiques, pancréatiques, etc.) afin d’évaluer les effets des substances chimiques, à des durées et des concentrations variables, ce qui permet de relever quelles sont les modifications observées sur ces cellules.
Eu égard aux nombreux progrès scientifiques, la Commission envisagerait-elle favorablement d’autoriser l’Agence européenne des médicaments (EMA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), dans leurs domaines respectifs, à homologuer des méthodes alternatives qui permettront de remplacer les tests sur les animaux, le cas échéant en limitant ce remplacement à des catégories de substances bien délimitées?
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