Dans un communiqué, l'eurodéputée se félicite de l'avancée constituée par l'adoption d'une nouvelle réglementation encadrant l'expérimentation animale, y voyant un "niveau de protection élevé" pour les animaux, et justifie leur utilisation dans l'intérêt des humains.
Cette réglementation est pourtant le résultat d'un compromis revu largement au rabais, qui laisse la porte ouverte à une expérimentation animale massive et sans protection pour les animaux. Les animaux peuvent par exemple subir des expériences à répétition, ne pas être anesthésiés lors des expérimentations, et se voir infliger des souffrances classées "sévères et prolongées".
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Extrait du site de Françoise Grossetête, eurodéputée UMP :
"L’utilisation d’animaux lors d’expériences scientifiques devrait bientôt diminuer conformément à une nouvelle législation, approuvée par le Parlement européen mercredi 8 septembre 2010, qui veille à établir un équilibre entre l’amélioration du bien-être animal et la contribution à la recherche contre les maladies.
"Françoise Grossetête estime que "nous devons répondre à la réalité de la recherche biomédicale et aux besoins des patients tout en améliorant le bien-être animal."
"Les expérimentations animales, heureusement, ont beaucoup diminué ces dernières années car la recherche européenne progresse vers l’objectif de trouver des solutions alternatives. Malheureusement, nous savons que, dans certains cas, ces solutions là n’existent pas et nous obligent à recourir à cette expérimentation animale, notamment sur les primates non humains. C’est le cas, entre autres, de toutes les maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer
La recherche en Europe est la seule garantie d’un niveau élevé de protection du bien-être animal. Prendre en compte la douleur de l’animal lors d’une expérimentation, c’est l’assurance qu’elle produira de bons résultats. C’est pourquoi il faut éviter toute délocalisation de l’expérimentation animale hors d’’Europe."
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