Extraits du communiqué du MCPA :
Nous nous insurgeons contre l’utilisation d’animaux en recherche pharmaceutique et médicale à des fins d’obtentions de données scientifiques applicables à l’homme.
En plus d’être source de souffrances physiques et psychiques pour les animaux de laboratoire, réduits à un statut de matière première, l’expérimentation animale n’est pas digne d’une science qui se veut le garant d’une rigueur, d’une méthode et d’une logique convaincantes et objectives.
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Les technologies des méthodes alternatives à l’expérimentation animale pourraient également être utilisées dans d’autres domaines : tests de toxicité de médicaments ou de substances (programme Valitox de fluorescence cellulaire) sur des organes isolés, sur des cultures cellulaires ou des tests in vitro d’épreuves d’activité vaccinale, etc..
En outre, de plus en plus de chercheurs, dans des domaines divers, s’insurgent contre l’utilisation d’animaux dans la recherche, ce qui conduit à établir de nouvelles formes de discussion autour d’une bioéthique limitant les souffrances infligées à ces animaux utilisés par l’homme. Plusieurs associations font le lien entre citoyens et chercheurs opposés à l’expérimentation animale, tant en France (Pro Anima, Antidote), qu’à l’étranger (Doctors against Animal Testing, NEAVS
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Pour conclure, nous sommes opposés à l’utilisation d’animaux dans tous les domaines de la recherche où des alternatives existent ou pourraient être mises en places et nous militons pour leur démocratisation tout en affirmant la nécessité d’augmenter les financements alloués à la recherche sur les alternatives à l’expérimentation animale. Ces mesures s’avèrent d’autant plus nécessaires que le nombre d’animaux utilisés en recherche ne cesse de se maintenir (12 millions d’animaux vertébrés utilisés en 2008 en Europe dans le secteur public, quantité stable comparée à 2005, plus élevée qu’en 2002 où il était de 10,2 millions d’après la Commission Européenne) et que les scandales pharmaceutiques s’accumulent les uns après les autres.