remplacer au fur et à mesure les dissections et expériences animales dans l’enseignement [...] par des alternatives efficaces ne mettant pas en jeu le sacrifice d’animaux [...] instaurer une objection de conscience
Intégralité du communiqué du MCPA ci-dessous :
Dans l’enseignement, l’utilisation des animaux à des visées éducatives ne fait pas l’objet d’un consensus : certains affirment qu’il est impossible d’expliquer la biologie animale aux élèves sans disséquer d’animaux, voire reproduire des expériences phares de physiologie (par exemple de dénervation) dans la classe pour intéresser les élèves, d’autres estiment qu’en développant des méthodes d’enseignement sur support informatique ou en PVC via des modélisations (« digifrog », etc.), on y gagnerait en lucidité ainsi qu’en utilisation abusive d’animaux à des fins où des alternatives existent pourtant. Il nous paraît important de remplacer au fur et à mesure les dissections et expériences animales dans l’enseignement, que ce soit au collège, au lycée ou dans les centres d’enseignement supérieur, par des alternatives efficaces ne mettant pas en jeu le sacrifice d’animaux à ces fins et, en attendant, d’instaurer une objection de conscience pour que les étudiants ne voulant pas pratiquer de dissections ou d’expérimentations sur les animaux ne soient pas pénalisés et évalués selon d’autres modalités.