Réponse du MHAN, présidé par Jacques Leboucher, au questionnaire de L214 :
Êtes-vous favorable à la possibilité d’invoquer l’objection de conscience pour les étudiants et les chercheurs amenés à conduire des expérimentations sur les animaux ?
"Oui, comme cela se pratique déjà en Italie et de plus nous demandons à ce que soient rendues obligatoires les méthodes substitutives à l'expérimentation animale. Actuellement, une équipe de chercheurs a mis au point une méthode, la toxicogénomique, qui permet de tester la toxicité de toutes les substances chimiques sur des cellules humaines en culture. Toutes ces expériences sont concluantes contrairement à celles faites sur les animaux, elles coûtent infiniment moins chères et sont beaucoup plus rapides. Elles permettraient de mettre un terme à une foule d'effets secondaires dramatiques notamment le développement des cancers. Mais là encore, on se heurte aux puissants lobbies pharmaceutiques et il est édifiant de constater que jusque là, aucun scienttifique pratiquant la vivisection n'a eu le courage d'affronter lors d'un débat le Professeur Claude Reiss, Président de cette unité de chercheurs."
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